Il n’aura pas fallu attendre longtemps cette saison pour voir Lyon chuter et Aulas critiquer l’arbitrage, l’adversaire, les médias, TOUT. Pour un peu, on se serait cru de retour en finale de la Coupe de la Ligue. Cependant, cette fois, le président Lyonnais a ajouté une autre corde à son arc de pleureuse : Lyon est victime d’être mal-aimé « même Canal + se réjouit de nous voir perdre ». Cette prise de conscience est touchante bien que tardive puisque ce phénomène a germé vers 2005 quand on s’est rendu compte que même médiocre, Lyon n’avait plus d’adversaire à sa mesure en L1. Le pire, c’est que JMA se trompe de cible : en expulsant Källstrom, M. Thual a pris une décision logique (le suédois, plus calme que son président, s’est d’ailleurs excusé, après le match) même s’il est vrai que le coup de coude sur le lyonnais aurait dû valoir un petit quelque chose à Nicolas Dieuze. Dans sa grande sagesse, JMA (à la différence du roublard Tapie) a donc oublié une seule chose, les grandes équipes naissent dans les grandes épopées ou une adversité forte.
Face à Lyon, Toulouse a donc repris une tactique vieille comme le monde quand on rencontre un adversaire plus fort techniquement : jouer dur. Cela n’est pas forcément glorieux mais c’est parfois efficace surtout quand l’adversaire, surpris de tant d’âpreté pête un peu les plombs. Visiblement, à Lyon, cela ne va plus du tout : pour remplacer Cris, le nom de Yepes circule et pour le gardien, on va même jusqu’à évoquer Barthez (ça ferait plaisir à Coupet…). On espère qu’un miracle pourrait sortir de cette mauvaise passe : un recrutement astucieux, une coupe d’Europe et le titre de vice-champion de L1.
PSG : Mal à droite
C’est un PSG solide à défaut d’être très inspiré qui a ramené un nul prometteur de Bollaert. Face à un Racing un peu en reconstruction, l’équipe n’a pas déchu et aurai presque mérité de l'emporter. A noter que la plupat des éléments clé du dispositif parisien (défense centrale, côté gauche, paire d’attaquants) ne compte que des joueurs choisis par Le Guen (Clément/Digard, Luyindula, Bourillon/Camara) ou qui se sont imposés à ses yeux (Rothen/Armand, Diané) à une solide exception près : le flanc droit de l’équipe parisienne formé de Mendy et Frau. Si aucun des 2 joueurs n’a vraiment démérité hier, on sait qu’ils sont titulaires par défaut comme si le PSG n’avait pas eu le portefeuille ou le nez suffisamment profonds pour détecter des droitiers plus talentueux. Sinon, l’événement du match ne s’est pas déroulé sur le terrain mais juste à côté, quand Le Guen a désigné le remplaçant de Pierre-Alain Frau, justement, à la 70ème minute. A la surprise générale, il a fait entrer Loris Arnaud, un jeunot de 20 ans, de préférence aux trentenaires qui garnissaient le banc (Yepes, Gallardo, Pauleta), de façon à faire passer un message très clair : CASSEZ-VOUS LES MECS ! N’IMPORTE QUEL GAMIN EST MEILLEUR QUE VOUS. Apparemment, le message a été reçu 5/5 par Pauleta dès ce matin.
Pour finir, des 3 leaders c’est Le Mans qui a fait l’impression la plus agréable : Sochaux a parfois eu l’air un peu perdu sur sa pelouse. A quand De Melo à Lyon pour succéder à Fred ?
Aristotelicien
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