Alors, que la plupart des équipes de L1 ont bouclé leur recrutement, après quelques vacances bien méritées, et que tout le monde a glosé sans fin sur l’affaiblissement supposé de notre championnat, ce qui frappe, à l’issue du premier match de cette nouvelle saison, c’est bien une espèce de permanence immanente de notre élite malgré la valse des entraîneurs et le transfert de l’émission dominicale de TF1 à France 2. Certes, on n’attendait pas de miracle de renouvellement du côté de Nancy ou de Lorient mais cette année même les clubs nantis, à l’exception peut-être de Marseille, ont laissé le chéquier de côté. Même Jean-Michel Aulas, semble plus préoccupé par la rentabilité de sa franchise que par ses performances européennes. Résumons-nous donc :
- un Lyon triomphant. 3-1 face à Auxerre et le score aurait pu être plus lourd. En dépit d’un changement d’entraîneur, de la quête sans fin d’un attaquant enfin décisif dans les grands rendez-vous et la disparition du « meilleur couloir gauche du monde » (Malouda + Abidal), ne nous leurrons donc pas, Lyon sera cette année encore dur à battre… En attendant bien sûr les pleurs et les grincements de dent qui surviendront cet hiver à l’occasion de sa campagne européenne face à une équipe italienne ou batave.
- un Marseille décevant. Cette fois, c’était juré, craché, s’il y avait une équipe qui pouvait taquiner le club du confluent Rhône/Saône c’était bien l’OM. Avec Nasri, Cissé, Zenden, Givet et Ziani, un recrutement à la fois sage (joueurs prometteurs ou stars confirmées peu coûteuses) et ambitieux, on allait voir ce qu’on allait voir. Et puis, rien. Premier match triste, nul sans saveur face à un promu, Niang et Nasri out, la cata. Dans son euphorie, l’OM a peut être oublié qu’elle a perdu l’un des meilleurs joueurs français du moment, Ribery, parti faire un malheur au Bayern et que les Pagis et Maoulida n’étaient peut-être pas des buses après tout ?
- un PSG, bafouillant son football. A Paris, contrairement à Marseille, on n’avait pas grand-chose à vendre (au vu de la saison du club) et peu d’argent pour acheter. Comme aucune offre mirifique n’est venue pour Rothen ou Rodriguez, Paris a fait ce qu’il a pu, récupérant quelques millions par ci par là grâce à des joueurs n’ayant pas démérité (Cissé, Rozenhal) et recrutant des jeunes plein d’avenir (Bourillon, Digard) au nom d’annuaire mais un peu tendres encore. La formule de Le Guen (18 joueurs d’expérience + quelques jeunes) fait un peu peur quand les joueurs d’expérience s’appellent Mendy ou Traoré, et quand les jeunes (Mulumbu) font regretter les premiers nommés. Ceci dit, un motif d’espoir : le même match face à Sochaux joué avec Guy Lacombe aurait été perdu. Et ça c’est déjà une satisfaction énorme.
- Un Nancy en état de grâce, un Rennes à l’agonie. Patience, rennais, l’équipe de Dréossi va peu à peu monter en puissance pour échouer, comme chaque saison, au pied du podium. Patience, Nancéens, votre banc encore un peu plus dégarni que l’année dernière (départ de Lécluse, Kroupi, Diakkaté, Hamdani) devrait vite nuire à votre belle homogénéité dès les premières blessures.
- Un Toulouse, indigne de son nouveau statut. Après l’incohérence de l’année dernière, gageons que Toulouse va perdre face à Liverpool (là, pas de chance les gars) perdre Elmander et redevenir la ville de rugby qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être (du coup des tafioles en maillot rose représenant l’Île-de-France brandissent un bouclier, qui sert normalement de plat au Cassoulet).
- Metz, Strasbourg, Caen : bon courage mais l’ascenseur attend certains d’entre vous.
Aristotelicien
1 commentaire:
thanks:)
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