mercredi 11 avril 2012

PSG - OM : que tirer d'un petit clasico ?

Il est difficile d'être très original dans l'analyse de ce clasico un peu décevant sur lequel tout a été dit, notamment par Canal+, à l'aide de ses 235 journalistes/expert/commentateurs et des 1 300 caméras installées au Parc.



Essayons tout de même :


  • La politique d'"événementialisation" de la chaîne cryptée s'est heurtée à un petit inconvénient. Le match, lui-même. Entre des parisiens paniqués de reproduire la prestation inconsistante de l'aller et des marseillais limités, le match était en retrait par rapport aux attentes. Un soufflé. Parions que Canal+ allégera un peu le dispositif la saison prochaine.
  • Le PSG semble avoir au moins appris à défendre... via ses attaquants. Menez est le parisien qui a fait le plus de tacles (6) dans la partie et Pastore a contribué à neutraliser Cheyrou, au prix d'une certaine inactivité offensive. Le parisien se retrouvant serré de près par le même Cheyrou.
  • La tactique d'Ancelotti est encore plus défensive que son dispositif initial le laissait supposer (4-3-2-1). Ses 3 joueurs offensifs ont été remplacés en cours de jeu respectivement par Bodmer, Sakho et Hoarau. Et encore, ce dernier semblait plus destiné à renforcer l'arrière-garde parisienne sur les coups de pied arrêtés qu'à occuper son poste de N° 9.
  • Paris a marqué ses 2 buts sur ses 2 seules frappes cadrées (6 tirs). Inversement, l'OM a eu besoin de 13 tirs pour en cadrer 3 et mettre 1 but.
  • Pourquoi mais pourquoi n'y a-t-il plus d'homme au second poteau ?
  • Thiago Motta est précis comme un coucou suisse : 91% de passes réussies (dont 7 longues sur les 9 qu'il a tentées) : record sur la pelouse, dimanche soir. Inversement, les 2 organisateurs du jeu marseillais ont failli : Cheyrou n'a réalisé que 73% de passes (à cause de Pastore). Et Diarra, malgré un très bon taux de réussite (87%), n'a tenté aucune passe longue, se contentant de son jeu court et latéral qui n'imprime que peu de rythme au jeu marseillais.
Conclusion : pour les 2 leaders médiatiques de notre championnat, la partie de dimanche ressemblait un peu à un aveu d'impuissance.
  •  en termes de jeu, Paris se rêvait sans doute comme le Real. Le voici plutôt comme Nancy, ou si l'on est gentil Chelsea, version Ancelotti. C'est moche, c'est solide et ça peut le faire en fin de saison.
  • Marseille est en fin de cycle. L'année prochaine, une équipe renouvelée et allégée des ses "boulets financiers" devrait voir le jour. D'ici là, un défi : ne pas déplaire à ses supporters, sans perdre une fois de plus, face à Montpellier, ce soir.
Footballistico

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