Au-delà de la défaite d'hier soir (Lorient privilégie toujours une préparation précoce, qui permet d'accumuler confiance et points dès le début du championnat), Footballistico préfère analyser le mercato agité du PSG. Celui-ci a connu 2 phases :
- une période L1 : Douchez, Gameiro, Matuidi et Bisevac (+ Menez même si la volonté de Kombouaré de recruter l'attaquant français est sujet à caution). Ceux-ci correspondaient à la volonté de Koumbouaré de pérenniser son 4 - 4 - 2.
Le bon vieux 4-4-2 Koumbouaresque |
- puis, dès le serbe présenté, la période Leonardo commence avec des renforts plus clinquants (Pastore, Sissokho, Sirigu) en attendant visiblement un attaquant et un défenseur central supplémentaires et surtout un dispositif différent puisque le PSG devrait soit obéir à un 4 - 5 - 1 voire, si l'on se fie à l'expérience de Leonardo à l'Inter, un 4 - 4 - 2 losange (la tête du losange étant Sneijder). Ce dispositif est d'autant plus crédible que Pastore a déclaré préférer "évoluer derrière 2 attaquants". Et que peut-on refuser à Pastore ? (c'est la "jurisprudence Torres" : à partir d'un certain montant de transfert, peu importe les performances intrinsèques du joueur, on lui passe tout).
Le PSG, vu par Leonardo |
On peut donc dire malgré les paroles rassurantes du coach kanak que celui-ci doit avaler des couleuvres. Il est déjà clair que s'il manage l'équipe au quotidien, il n'aura plus la main sur les choix tactiques ni sur la composition de l'équipe-type. Au-delà de la question de la légitimité du poste d'entraîneur et de gestion de l'effectif, on peut se demander si Leonardo est réellement le complément idéal de l'entraîneur parisien. Les 2 personnalités sont des meneurs d'hommes, chacun dans leur style, mais ne sont pas réputés pour leur science tactique.
Le scénario de la saison : il est donc probable que l'équipe s'autogère assez vite autour de Pastore, Néné et Sakho, Koumbouaré subit le sort de Leproux, fin octobre. Leonardo prend l'équipe en direct avant de confier les clés à Batista, débarqué de l'équipe d'Argentine, en février.
QSI remet la main à la poche lors du mercato hivernal et recrute le banc de Manchester City, du WAC Casablanca et de l'Inter (investissement estimé : 153 millions d'euros, hors bonus). Malgré ces investissements, le PSG finit 12ème. Mais l'équipe parisienne gagne la coupe de France à l'issue d'une finale épique face à l'OM : Pastore assomme Mandanda d'une frappe de 30 mètres et Kebano passe toute la défense marseillaise en revue avant de crucifier le portier marseillais pendant la prolongation.
Footballistico
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