Première mi-temps : le tempo du match allait changer souvent au cours de la première période. Au départ Chelsea possédait une ligne défensive assez haute dont l'ambition était de couper les transmission vers les attaquants du PSG. Mais Paris peut peut justement être redoutable dans la récupération et la verticalité. Dans le premier 1/4 d'heure, Ibrahimovic et Matuidi se procurèrent chacun une occasion, qui allait refroidir considérablement les ardeurs des anglais. A partir de la fin du premier 1/4 d'heure, le PSG laissait plutôt la direction des opérations en reculant sensiblement en comptant sur sa vitesse en contre. Mais Chelsea n'est pas facile à manier et Mourinho eut tendance à faire descendre son bloc défensif (+ Ramires ou Matic).
David Luiz : la présence du Brésilien en lieu et place de Thiago Motta eut sans doute des effet positifs et négatifs pour Paris. D'un côté, il neutralisa totalement Fabregas. L'espagnol, qui est le meilleur passeur décisif de premier league fut inoffensif, ne réalisant que 12 passes dans les 30 mètres parisiens et ne créant aucune occasion. Le brésilien fut aussi un passeur fiable y compris sur certains longues diagonales. En revanche, il fut sans doute plus lent dans les transmissions que Thiago Motta et ne put donner la verticalité suffisante au jeu parisien pour trouver, notamment, Ibrahimovic.
Paris réussit cependant à dominer le jeu par les ailes, les parisiens furent en fait dangereux dans 2 types de situations :
- les centres, en en réussissant 10 sur 26 (total du match), dont le but égalisateur,
- les percées de Matuidi qui, prit souvent la profondeur en créant la panique dans la défense anglaise pourtant compacte. Face à celle-ci, Matuidi n'hésita d"ailleurs pas à venir créer le surnombre sur l'aile avec Maxwell. Outre, le centre victorieux vers Cavani, Matuidi créa 3 autres occasions parisiennes et fut aussi à la réception d'un centre.
Seconde période. La deuxième mi-temps commença différemment. Mal en point, le PSG se devait de réagir et domina dès lors franchement la possessions. Chelsea descendit très bas sans doute pour mettre son plan 1 en marche (attendre et contrer, le pressing haut en moins) mais Paris ne laissa jamais Diego Costa libre et se montra encore très prudent défensivement.
Chelsea central. L'une des caractéristiques des londoniens fut leur côté centralité. Ils se massèrent au centre du terrain, délaissant les côtés. Le but était sans doute de neutraliser les transmissions vers Ibrahimovic, qui tentait, comme toujours de décrocher, et les plongées de Matuidi. Mais, l'une des conséquences fut d'ouvrir les ailes à de longs ballons latéraux depuis le centre du terrain. C'est sur l'un d'entre eux que Maxwell avait transmis à Matuidi, qui centra sur Cavani.
Paris (à gauche) : à l'aile, la vie est belle (source whoscored) |
Les longs ballons latéraux du PSG (source fourfourtwo) |
C'était la 53ème et on pensait que Paris pouvait l'emporter, surtout en insistant comme il le faisait sur les côtés. Malheureusement, les 2 maux parisiens reprirent vite le dessus :
- une relative inefficacité offensive. Tour à tour, Ibra, Cavani (2 fois) et surtout Lavezzi manquèrent la cible. Paris aura tenté 10 tirs depuis l'intérieur de la surface de réparation pour 1 seul but avec 2 attaquants de classe mondiale. C'est insuffisant pour prétendre à quoi que ce soit.
- un manque de précision sur les coups de pied arrêtés (corner ou coup franc). Lavezzi eut systématiquement tendance à le mettre au premier poteau, ce qui marcha une fois mais rata toutes les autres. Ibrahimovic et David Luiz manquèrent chacun un coup franc aux 20 mètres.
Changements : le premier changement intervint à la 78ème minute (Cuadrado pour Willian, du poste pour poste) ce qui laisse penser que Mourinho était content de la physionomie de la partie. Le seul changement tactique de la partie fut celui opéré par Laurent Blanc en introduisant Pastore à la place de Lavezzi (80ème). Face à une défense regroupée, l'argentin introduisait autre chose, une capacité à créer des décalages dans un petit périmètre. Pourquoi, mais pourquoi, Laurent Blanc ne tenta pas ce changement avant ? Le public du parc pouvait rester avec cette question, le temps qu'Ibra rate une dernière occasion.
Conclusion : sur le papier, il est difficile pour Paris de se contenter de ce résultat. Mourinho doit se frotter les mains. Pourtant, en termes de jeu, les anglais ne peuvent pas se montrer satisfait par leur prestation : 2 tirs, dont 1 contré. En dépit de la prestation de Courtois, ce sera insuffisant au match retour face à un PSG, qui monte son niveau de jeu à chaque fois qu'il est confronté à une échéance européenne.
Footballistico
5 commentaires:
J'y étais :) j'ai pas eu le bon prono !!
C’était peut-être un match très tactique, mais, au final, c’est le PSG qui s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions.
Bonjour !
C’était une des meilleures rencontres de la C1. J’avais eu l’occasion de suivre ce match en live sur http://fr.clicnscores.com/ . Je dois avouer que les Parisiens ont joué à leur top niveau. Ils n’ont laissé aucune chance à Chelsea. J’espère qu’ils feront mieux pour cette saison. Il ne manque que la C1 à leur palmarès.
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