Pour ce match, Francis Gillot avait choisi un dispositif très offensif, anticipant sans doute un rideau niçois. Plasil jouait en milieu reculé (à la place de N'Guemo), et jouait avec 4 joueurs au profil offensif.
Mais le principal intérêt réside dans la réaction de Marsiglia, qui s'est déclinée de 3 façons :
- il a dupliqué le dispositif Bordelais : Didier Digard est descendu entre ses 2 centraux pendant que Monzon et Clerc montaient sur les côtés : 3-5-2
- le positionnement du second attaquant : décalé sur le côté gauche en début de match, Mouloungui permit d'occuper à la fois un des 3 centraux tout en étirant la défense et/ou de neutraliser Mariano sur son couloir. Guié Guié allait occuper la même position dès son entrée en jeu suite la blessure de l'attaquant niçois, mais de l'autre côté. Avec le recul, ce changement fut peut-être la chance des niçois car Guié Guié se positionnait du côté de Trémoulinas, qui passa la partie aussi haut que ses attaquants, sans la prudence de Mariano,
- des longs ballons permettant de sauter le milieu girondin sans trop de problème pour se retrouver dans des positions en 2 ou 3 (souvent Coulibaly) contre 3.
- 18ème minute : Julien Sablé adresse un long ballon à Guié Guié. La défense girondine se dégage comme elle peut et après un relais avec Clerc, Mounier se fait sécher par Ciani.
- 30ème minute : Ospina pour Clerc, qui transmet à Coulibaly pendant que Ciani est attiré par Guié-Guié sur le côté. Carrasso intervient.
- 38ème minute : long ballon de Digard pour Guié Guié, en profondeur, but de l'attaquant azuréen.
Conclusion : les entraîneurs de L1, qui ont déjoué les plans tactiques de Francis Gillot ne sont pas légion. René Marsiglia fait désormais partie de ceux-là et sa stratégie a parfaitement fonctionné même si Bordeaux s'est ressaisi en seconde période, en revenant à un 4-4-2 plus traditionnel.
Footballistico
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