dimanche 7 septembre 2008

Equipe de France. Wanted : défenseur central

Contrairement à ce que pronostiquions lors de son aventure en Suède, l'équipe de France rigolote affichée par Raymond Domenech a sombré hier face à la faible équipe d'Autriche.

La tactique employée par les locaux était pourtant simple : centrer sur le grand Janko et se masser devant le but de Mandanda dès que l'on avait un coup franc.
Ça a marché du tonnerre. Avec en plus ce petit soupçon d'humiliation que véhicule l'impression d'un bis repetita inéluctable (genre : on vous en remet un les gars ?). Mexes a tenté d'employer les tactiques utilisées à la Roma pour tenter de maîtriser l'avant-centre autrichien. Après un arrachage de maillot expert (genre T-shirt déchiré mais main derrière le dos de l'adversaire invisible pour l'arbitre), le plaquage que n'aurait pas renié Pelous fut logiquement sanctionné.

Certes, on pourra arguer que la barre, trouvée par Toulalan à 2-1, aurait peut-être mérité un meilleur sort. Il demeure cependant que face à une des équipes les plus faibles du dernier euro, les français ont bien confirmé ce que l'on craignait. Devenue fébrile derrière, en plus d'être peu inspirée devant, cette équipe n'est plus que l'ombre d'elle-même. Et l'on se repose la question : sans l'équivalent d'un Zizou, nos bleus font bien pâle figure.

Quelques observations en vrac :

- Govou fut hier le meilleur attaquant bleu et de loin. Et cette simple observation fait peur.
- Benzema, qui score comme un fou avec son club, commence à avoir des stats inquiétantes en EdF. Benzeguet (à moins que ce ne soit Trezema).
- Un black râleur et impotent a pris la place de notre William Gallas et notre police n'est même pas sur les dents.
- La presse, qui réclamait depuis 2 ans Mexes en défense centrale, a encore fait preuve d'un grand discernement. Bilan : un CSC et un penalty.
- La Roumanie, humiliée par la Lituanie 0-3 à domicile, est une autre victime de la malédiction du "groupe de la mort" de l'Euro. Les équipes éliminées de ce groupe sont condamnées à errer de façon fantomatique sur tous les terrains d'Europe pendant les 2 prochaines années.
- A 25,5 de moyenne d'âge, cette EdF est l'une des plus jeunes depuis 1994. Fait étonnant, elle ne semble pas avoir d'avenir.
- Sur les 7 derniers buts encaissés par l'EdF, 6 ont été pris sur des coups de pied arr penalty).

Pour finir, la fédération nous a demandé de passer 2 annonces. Nous nous exécutons bien obligeamment :

1°) Fédération d'un sport très populaire représentant 2 millions de licenciés cherche sélectionneur pour redonner à son équipe nationale son lustre d'antan (1 coupe du monde, 2 euros). Le professionnel recherché fera preuve des qualités suivantes :
  • grosse expérience d'une équipe de club ou nationale au plus haut niveau
  • grande habitude de la communication mais liens sentimentaux avec monde de la presse pas indispensable
  • homme de compromis, il saura faire passer ses idées avec tact et conviction
  • il ne devra pas avoir participé à la coupe du monde 98
  • aucune schéma tactique imposé : catenaccio, 4-4-2 ou WM du moment que les résultats sont au rendez-vous.
2°) Equipe membre du gotha européen recherche défenseur(s) central (aux) spécialisé dans l'hermétisme. Le professionnel recherché fera preuve des qualités suivantes :
  • habitude des matches de haut niveau (Calcio et Premier League s'abstenir)
  • qualité de marquage y compris sur les phase de jeu arrêtées
  • grosse présence physique, notamment dans la surface de réparation
  • préférence pour nationalité française mais arrangements possibles
  • calme dans les derniers mètres afin d'éviter les fautes sur les attaquants ou de prendre son gardien à contre-pied.
Bonne chance

lundi 1 septembre 2008

Ligue 1, 4ème journée : challenge de la défense

Tandis que l'équipe de France se laisse aller à un football Champagne réjouissant et que Thiriez met l'accent sur le jeu d'attaque, il semblerait que les meilleurs techniciens de l'hexagone aient une autre conception de l'offensive. On en a vu une démonstration ce week-end avec 2 matches très différents : St Etienne - Lyon et Caen - PSG. D'un côté, les 2 visiteurs en 4 - 5 - 1 bien disciplinés (même Ceara est resté derrière, c'est dire), de l'autre les locaux en 4-4-2, tentant desespérement de trouver la faille.

A Caen, ce fut vite réglé, Hoarau a rapidement ouvert le score. Les caennais ont ensuite couru après le score et ont plutôt dominé les débats, du moins en termes de possession. Mais le PSG sait défendre (au besoin en donnant des coups de tatane), avec Makélélé et Clément qui restent devant la défense, et "exploser" avec Giuly et Rothen plus Sessegnon. Alors, en nombre d'occases, c'est sûr, Paris a eu son compte. Certes, à footballistico, on est plutôt heureux de voir une équipe du PSG plutôt digne à défaut d'être spectaculaire. Reste à savoir si ce dispositif survivra à une méforme de Hoarau ou simplement à une surexposition du jeune avant-centre parisien.

Lyon c'est comme le PSG, en plus technique en plus tueur, en meilleur quoi. Alors, on n'est pas beaucoup plus offensif : on attaque en meute (Govou, Ederson, Juninho, Benzema). Avec un Juninho, tranquille dans l'axe et, coquetterie de Claude Puel, Kallström en arrière latéral. Il avait dû louper un replacement lors du match précédent. Et puis, Lyon possède en Benzema un gars capable de bonifier les miettes données par ses partenaires : 3 points de pris. Et encore, on a échappé à un Fred - Baros en charnière centrale...

En fait, si le PSG fait un peu avec les moyens du bord et les caprices de recutement de son président (on ne va pas transformer Makélélé en meneur de jeu à 35 ans), Lyon a délibérément choisi une option de jeu défensive, genre : on va vous emmerder les gars mais on va gagner.

Quant aux amateurs du beau jeu, ils en sont réduits à s'extasier devant les perfs d'une paire de norvégiens inconnus au nom imprononçable (Le Mans). Lorient semble un peu aux abonnés absents en ce début de championnat, Caen bafouille un peu son foot et Bordeaux, avec un dispositif pourtant très offensif, a du mal à aligner 3 passes. Seul Marseille fait souffler un vent de folie sur la France du Foot : 2 vrais attaquants, 1 gamin qui fait ce qui lui passe par la tête sur le côté gauche, des défenseurs maladroits et gaffeurs (Erbate ou Zenden, ce week-end) et un gardien spectaculaire : que du bonheur... en attendant le dur retour à la réalité de la Ligue des Champions.

dimanche 24 août 2008

Equipe de France : Domenech applique les consignes

Depuis quelques temps, on sent bien que Raymond Domenech a perdu le contrôle sur les compositions de l'équipe de France. Cela a commencé avec les 23 pour la SuissAutriche (Gomis), s'est poursuivi lors des compos des matchs de l'Euro et cela n'a fait qu'empirer avec le bouffonnerie de son prolongement par le conseil fédéral. Sous tutelle, sommé d'appliquer un jeu d'attaque "comme l'Espagne", l'EdF a donc présenté son nouveau visage, mercredi 20 Août à Stockholm.

Le "Ray" avait donc une équipe en 4-4-2 : 2 vrais attaquants, 2 joueurs de couloir (Malouda et Govou) et 2 arrières latéraux à vocation plutôt offensive (Sagna et Evra). Le moins que l'on puisse dire c'est que cette équipe a montré d'importantes lacunes, notamment défensives, face à des suédois privés de leurs 2 attaquants vedette et encore justes physiquement où le seul Kallström a semé la panique dans l'arrière-garde française.

Étonnamment, les vieux qui n'étaient pas sélectionnés (Vieira, Thuram, Abidal) nous ont plutôt manqué et ceux qui étaient là (Henry, Malouda, Gallas) nous ont plutôt déçu comme si le mélange des générations était impossible à réaliser.

En fait, il n'existe que 2 solutions pour avoir une équipe réellement offensive en 4-4-2. Soit votre 4 est un losange (à la Lyon, période Houllier) avec à la tête du losange un joueur intelligent, technique et capable d'être décisif. Mais cela nécessite de posséder un tel joueur et impose une pression défensive forte sur les 3 autres. Soit, en 4-4-2, (comme l'Espagne du dernier Euro, jusqu'à la finale - Silva, Xavi, Senna, Iniesta- alimentant Villa et Torres), mais cela nécessite 4 joueurs latéraux (les 2 demi et les 2 latéraux) à vocation offensive, complémentaires, techniques et rapides et surtout 2 "défensifs" capables, outre leur rôle de récupérateur, d'orienter le jeu et de donner des ballons longs, courts, dans l'espace voire de se créer eux-mêmes des décalages. Malheureusement, en dépit de leurs qualités, Lassana Diarra et Toulalan ne sont pas réellement sur un modèle Xavi - Senna. Concernant les ailiers, Malouda fait quelques apparitions par match (un centre et le beau relais sur Govou) mais son entente avec Evra est imparfaite tant défensivement qu'offensivement. Quant à Govou, excellent mercredi soir, avec 2 buts, cela rappelle le match de rentrée face à l'Italie en 2006 : 2 buts et plus grands chose après

En fait, la France semblerait beaucoup plus équilibrée avec un 4-5-1 avec un milieu renforcé mais Ray n'a sans doute pas le droit depuis l'obligation d'attaque.

En fait plutôt que l'attaque, c'est la défense centrale, où Gallas et Mexes n'ont pas semblé au diapason et le milieu défensif où Diarra - Toulalan joue 1 ou 2 niveaux en dessous d'une paire Makélélé -Vieira en forme, qui semble préoccupante et qui allie une relative faiblesse dans la relance avec une certaine incapacité à poser le jeu (à 1-3).

Néanmoins face à l'Autriche, cette équipe devrait suffire surtout si le bondissant Mandanda réédite ses exploits. Après tout, si l'équipe de France continue à marquer 1 but de plus que son adversaire grâce à des talonnades aériennes et des arrêts réflexes, on ne va pas s'embêter en AfSud 2010... si on y arrive.

jeudi 14 août 2008

Recrutement du PSG : un fauteuil pour deux

Au fil des annonces, on s'est rendu compte au cours de l'été que les stratégies de recrutement du nouveau président du PSG, Charles Villeneuve et de son entraîneur n'étaient pas seulement différentes : elles sont simplement antinomiques. En général, un entraîneur et son président ne s'opposent que par les moyens que le club peut consacrer à son effectif. Façon pour l'entraîneur de rappeler l'exigence d'une saison au plus haut niveau de l'élite et de se dédouaner en cas d'échec (exemple récent : Guy Lacombe). Façon pour le président de rappeler l'exigence de sa fonction et de rappeler qui est le chef.
Au PSG, c'est le contraire, Paul Le Guen et Charles Villeneuve ne sont unis que par le manque de moyens. Mais ils en tirent des enseignements radicalement opposés :

- Le Guen privilégie des joueurs jeunes (moins de 25 ans), "à potentiel" au profil plutôt discret, adaptables et capables de se fondre dans un collectif édicté par l'entraîneur sans faire trop de vagues. 2 pistes : les clubs un peu lose (L2 française ou brésilienne, Ecosse, Ukraine, pauvres hères de L1) : Clément, Ederson, Digard, Hoarau, Sessegnon et le centre de formation : Sakho, Mabiala, Chantôme, etc. Les vieux un peu ombrageux (et surtout trop chers), DEHORS : Alonzo, Mendy, Yepes...

- Villeneuve négocie avec des joueurs de caractère, plutôt monoposte, de plus de 30 ans, capable de mener une équipe (Makélélé) ou de mettre de l'ambiance dans un vestiaire (Giuly) en attendant le buteur serbe mystique (Kezman) et peut-être un jour le pensionnaire de l'infirmerie milanaise (Vieira). Faut que ça flambe un peu même si c'est old school. Peu importe s'ils plombent la masse salariale du PSG : leur recrutement est quasi-gratos car on les prend un peu en repêchage.

La seule question qui peut se poser est donc celle-ci : ce mélange qui sur le papier ressemble un peu à la carpe et au lapin, à l'huile et à l'eau, à Laure Manaudou et à Pékin va-t-il finir par se fondre dans une mayonnaise harmonieuse une fois sur le terrain ou bien va-t-il s'écrouler tel un chateau de carte branlant. Nous, on est un peu sceptique ne serait-ce que parce que tout le monde a clamé que c'était "le meilleur recrutement du PSG depuis longtemps" et qu'on a vu le mach face à un Monaco qui possède l'équipe la plus "work in progress" de L1.

Faute de pouvoir lire dans le marc de café, nous avons imaginé ce que pouvait donc être l'équipe du PSG d'ici 2 ans lorsque les 2 têtes pensantes du club auront façonné l'équipe à leur guise, en fonction de leurs goûts irréconciliables :

Goal : Landreau. Dans cette future équipe, Landreau est une exception. Il a aujourd'hui 31 ans mais a toujours une tête de benjamin. Et puis, pour des raisons mystérieuses, Le Guen irait chercher le gardien parisien dans les feux de l'enfer (comme Orphée son Eurydice) même si celui-ci avait lâché dans ses filets 25 ballons la saison d'avant. Villeneuve a bien essayé de rappeler Lama mais son entraîneur lui a opposé à une crise d'hystérie. Subtil, il a pensé qu'il pourrait en profiter pour imoser ses préférés à d'autres postes

Arrière latéral gauche : Gabriel Heinze, qui râle parce qu'il souhaiterait jouer en défense centrale mais Le Guen lui répète que les places sont prises. Apprécie toujours les déboulés rageurs, les tacles au garrot et les centre un peu longs.

Défenseur central : Yanis Takerboucht (16 ans). Beaucoup de bonnes choses montrées, l'année dernière en championnat de France de moins de 16 ans.

Défenseur central : Mamadhou Sakho (20 ans). Pour rigoler, Landreau l'appelle le taulier. Il est vraiment capitaine maintenant et ça ne fait même plus rire personne.

Arrière latéral droit : Sakolatr Nitiphon. Recruté en D2 thaïlandaise, le jeune (19 ans) défenseur doit encore progresser physiquement. Mais selon Le Guen, il possède un vrai profil à la Roberto Carlos, rapide avec une excellente frappe. Makélélé l'appelle Tryphon parce qu'il joue comme Tournesol.

Demi défensif : Karembeu. Pas pour ses performances mais pour sa femme. Ainsi, les supporters du PSG auront le plaisir de voir la superbe Adriana passer dans les travées avec sa sébile demandant de l'argent pour recruter un stoppeur ("le Parisien" parle de Pocchetino).

Demi défensif : Makélélé. Villeneuve aime trop ses bagnoles kitées qu'il fait venir d'Angleterre. 2 ans de plus, "à condition de ne pas jouer la Coupe de La Ligue".

Demi offensif droit : Raï. Plutôt que de le laisser mariner dans un bureau ou de faire la teuf au brésil avec (soi disant) des futures joueuses de l'équipe féminine du PSG, Villeneuve a remis le 10 sur les épaules de Raï. "Toi, tu es glam, le public va se rappeler les grandes années".

Demi offensif gauche : Rothen. Ah, Jérôme, son enfance à Meudon, sa Porsche, son amour affiché pour le PSG. A 32 ans, il espère toujours gagner un titre avec le club de son cœur. Mais il y croit, et ça Villeneuve trouve que c'est émouvant.

Attaquant décroché : Maxime Partouche (21 ans). La classe à l'état pur, selon Le Guen, qui le compare à Ben Arfa, en plus régulier et en moins branleur.

9 : George Weah. Qui d'autre ?

Bon courage, les gars, en tout cas pour cette nouvelle saison…en Ligue 2.

samedi 2 août 2008

L'OL : l'ombre d'un doute

Après un début d'été passé à tenter de faire écrire "Boum" et à suivre les tristes démêlés de l'équipe de France chez nos voisins suisses, il était naturel que l'équipe de footballistico reprenne la plume pour commenter l'événement de ce week-end de chassé-croisé : la défaite de Lyon dans le trophée des champions face à une bonne cuvée bordelaise (facile, celle-là).

Certes, les lecteurs vont immédiatement nous ranger dans le camp des Aulasophobes, ceux depuis 7 ans trouvent des raisons d'espérer à la moindre passe ratée de Sydney Govou ou à une mi-temps en demi-teinte face à Guingamp, Rennes ou au PSG. Ceux qui tombent sur l'OL comme des gerfauts à la même période de l'année (février-mars) lorsque l'ogre Lyonnais étale son impuissance sur les terrains européens.

Cependant, en dépit de ce parti pris bien excusable et des sempiternelles excuses de saison (mercato incomplet, préparation en cours), la défaite à Chaban-Delmas pour le trophée des champions laisse un curieux goût à ceux qui ont vraiment regardé le match.

On a vu Lyon plutôt dominé tant dans l'agressivité que dans la circulation du ballon. Des bordelais plutôt inspirés qui frappent dix fois au but, M. Layec qui aurait pu siffler un péno, la barre sympa contre pas grand chose côté rhodanien (ah, si, Lloris). Alors, certes, Bordeaux fait partie depuis 3 saisons des bêtes noires de l'OL (remember le but d'Henrique en finale de la coupe de la ligue) et un match raté n'annonce pas le printemps des anti-gônes mais plusieurs raisons devraient inciter à une prise de conscience côté Lyonnais avec plusieurs glissements inquiétants :

- la rotation des entraîneurs. Phénomène classique en L1 mais plutôt nouveau à Lyon : Le Guen avait fait 3 saisons, Houllier 2, Perrin 1 et Puel ? A chaque fois, l'on perd un peu de temps, le mercato se fait à moitié sans le nouvel entraîneur et les joueurs doivent réapprendre un schéma tactique renouvelé. Lyon a en fait créé la stabilité (effectif, dirigeants, staff technique, cellule de recrutement) où l'entraîneur devient le seul élément brownien.
- les mercatos ratés. Le recrutement de l'année dernière ne restera pas dans les annales (Grosso, Keita, Cleber Anderson, Bodmer) contre les départs de Tiago, Abidal et Malouda et celui de cette année semble mal engagé : Makoun, Mensah, Ederson, Lloris, Piquionne contre Squilacci, Coupet et Ben Arfa, ce n'est pas forcément un gain. Surtout, les petites merveilles que sortaient Lyon soit du brésil, soit de son centre de formation, semblent devenues plus rares.
- un appauvrissement du jeu. Au départ, et surtout sous l'ère Le Guen renforcée par Houllier Lyon était une équipe à la fois capable de faire circuler, d'attaquer par les côtés (Govou, Malouda) puis de retrouver un solution au centre ou sur coup de pied arrêté. L'année dernière, l'équipe s'est résolue à un : je passe la balle à Benzema et l'on voit ce qui se passe. Cette tendance ne semble pas s'inverser au vu du match de samedi.
- un vieillissement des cadres : il faut bien s'en rendre compte le rendement de Lyon tourne autour de quelques joueurs clé qui, lorsqu'ils baissent de régime, risquent de laisser le club orphelin. Le plus emblématique à cette aune est Juninho : le brésilien était à la fois l'inspirateur du jeu Lyonnais, son métronome (avec à son service des porteurs d'eau talentueux comme Toulalan ou Essien) et, souvent, son finisseur, capable d'enlever un match sur un coup franc ou un corner bien distillé (vers son compère Cris). Or le rendement de "Juni" baisse lentement mais surement depuis 2 saisons... Si jamais Ederson ne se révèle pas à la hauteur de son compatriote, cela risque de laisser un grand vide...

Mais bien sûr, comme dit tout le monde, pas de conclusion hâtive, Lyon sera encore devant, bla, bla... tout en en tirant une sur Bordeaux qu'ils voient déjà jouer les premiers rôles.

Rendez-vous dans 6 jours avec l'épouvantail toulousain à Gerland.

jeudi 5 juin 2008

Le blog de boum - 2

Bonjour à tous : aujourd'hui, c'était séance de répétition tactique pour être prêt face à la Colombie. Une répétition tactique, c'est les titulaires qui se mettent en disposition Equipe de France. Pendant que les remplaçants jouent comme on attend la Colombie. Moi, je portais le maillot colombien. Mais c'est normal car, comme j'ai joué la dernier match, il fallait bien que je laisse le maillot bleu à William et Tutu.

Sur le plan de la séance on a bien appliqué les conseils du coach. Moi, j'ai eu un peu de mal parce que la défense centrale Colombienne est plutôt technique. Elle contrôle et relance propre. Alors que Toto et moi on dégage tout de la tête. Mais sinon, c'était OK.

On a aussi fait une séance physique : un peu de fond, des abdos et des pompes. Moi, je suis toujours le plus appliqué mais certains n'aiment pas trop ça. Ribéry, il a toujours son casque sur la tête et il essaie de pousser les autres, surtout Nasri. Moi, j'essaie discrètement de courir plus vite que Tutu (c'est pas difficile) et William mais je ne sais pas si le coach m'a remarqué. Il a l'air soucieux depuis la blessure de Vieira.

Sinon, j'ai commencé Kafka. La métamorphose, ça s'appelle. C'est un peu bizarre comme histoire. Moi, je n'aime pas trop. Cette histoire d'insecte, ça m'a même fait un peu peur. J'ai eu des cauchemars et j'ai réveillé Toto. Le coach cherchait partout où était Ribéry parce qu'il croyait que c'était lui qui foutait le souk mais Nasri et Evra lui avaient foutu de l'Exomil dans son Mecca-Cola et il ronflait comme un sonneur dans la salle de muscu (il s'était perdu). J'ai décidé d'arrêter la métamorphose.

La compo est tombée : comme prévu, je suis remplaçant. Moi, ça ne m'embête pas trop parce que comme j'ai mal dormi, j'aurais eu du mal à courir après les attaquants colombiens. Surtout, qu'ils ont l'air rapide. Houlà. Presque autant que Diané…

Bon, bientôt, le debrief du match.

Boum

lundi 2 juin 2008

Le blog de Boum - 1

Salut à tous,

Sans dec : je suis drôlement content d'être à l'Euro. Pour moi, cette sélection n'était pas évidente. Si l'on se ramène à l'hiver dernier, j'ai bien cru que j'allais passer l'été à refaire ma maison de Turin. Mais Jean-Michel m'a appelé et j'ai pu regagner ma place. Merci l'OL. Sinon, c'était retour à Auxerre (aux côtés de Jimmy Traoré) ou le "Al Ain" un club de First League des Emirats et la place chez les bleus aurait été moins facile à reprendre.
Alors, quand l'équipe de footballistico m'a proposé de tenir un blog spécial euro "parce que j'aurai un peu de temps pour commenter la compétition", j'ai évidemment sauté sur l'occasion, tellement j'étais content. Même si du temps, je n'en aurai pas tant que ça surtout si je joue. Là, le coach a été très clair : on part tous sur la même ligne, les défenseurs centraux comme les autres. D'ailleurs, je crois que le "Ray" a été impressionné par ma finale de coupe de France "la façon que j'ai de pas me faire sanctionner", il a dit. Mais il faut que je vous parle du Paraguay. C'était mon premier match plein pour la préparation et je crois qu'avec Toto, on a bien tenu la baraque. Bon, on s'est parfois fait un peu bouger par les paraguayens mais rien de grave même si leur attaquant, là, Roque machin, il est rapide. Le sauvetage sur la ligne de Lassana ? Bah, c'est des péripéties a dit le coach. Rien d'inquiétant, on arrive avant la Colombie sans AVOIR PRIS DE BUT et ça pour le coach c'est le plus important.

Sinon, l'équipe de footballistico m'a demandé de vous faire vivre l'euro de l'intérieur et de commencer par parler un peu de moi, comment je suis dans la vie, tout ça. Ils m'ont dit que j'avais une réputation d'intello et que j'étais parfait pour perpétuer la tradition un peu décalée de l'équipe de rédaction.

Donc, je m'appelle Jean-Alain Boumsong, je suis né en 1979, à Douala (Cameroun), j'ai 28 ans, je joue défenseur central. Si je suis intello, c'est parce qu'il m'arrive de lire des livres, ce qui est plutôt rare dans le milieu du football. Alors quand Anelka et Titi se tapent toute la nuit à FIFA SOCCER 2008, forcément, moi, je fais un peu tâche. Quand ils veulent rigoler, forcément, ils me demandent de jouer contre l'un d'eux. Et ils se marrent quand je tire (bouton rouge) au lieu de tâcler (bouton vert). Titi a même dit que ça lui rappelait quelqu'un en vrai mais je ne sais pas de qui il parlait.

En parlant de livres, je vais vous dire ceux que j'ai pris avec moi. Comme ça, ça vous donnera peut-être des idées de lecture pour les vacances.
- les œuvres complètes de Kafka dans une édition avec du papier très fin qui s'appelle La Pléiade (c'est sur les conseils d'Alain Perrin : il m'a dit que le Château, ça me rappellerait peut-être la Direction de l'OL).
- Guillaume Musso : Parce que je t'aime. Là, le papier est plus épais et c'est écrit plus gros. Ca, c'est Estelle Denis, la copine de Raymond, qui m'e l'a filé. "Je l'ai lu en moins de 2 mois : tu vas A-DO-RER", qu'elle a dit.
- A la FNAC de Lyon, j'ai demandé un bouquin autrichien ou suisse pour faire couleur locale. Le vendeur m'a recommandé "Le joueur d'échec" d'un certain Stefan Zweig. Il a ajouté en rigolant que ça pourrait bien correspondre aux matches de foot modernes mais je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire.

Bon, je suis dans ma chambre à Clairefontaine. Là. J'entends un bruit d'eau, suivi d'un gros rire. C'est Ribéry, qui a jeté un sac depuis le balcon du deuxième sur Nasri, suivi d'un gros juron avec l'accent du sud. Bon, c'est l'heure de dormir, je vous laisse.

Boum
PS : A bientôt pour le billet sur la Colombie

mardi 27 mai 2008

Tout faux footballistico !

Le jeu des pronostics est un exercice complexe. Et plus risqué que la critique des arbitres. La preuve : dans son dernier billet, l'équipe de footballistico prévoyait pour la finale de la Coupe de France que Lyon baladerait Paris mais que le PSG gagnerait. En fait, le contraire s'est passé : l'équipe de la capitale a dominé et a obtenu les occasions les plus franches. Les barres et les mains lyonnaises (celles de Boumsong et de Coupet) ont évité un sort fatidique au septuple champion de France dans un stade acquis au PSG (mais tous les stades de France, hormis Gerland, sont acquis aux adversaires des gones). Et Govou, un joueur "historique" a condamné les parisiens à une sacrée méditation.

On pourrait, comme toute la presse, se laisser aller à démolir M. Kalt, la mimine de Boumsong, le comportement de Keita mais on ne le fera pas. Ce serait oublier les coups donnés par Yepes, les fautes sur le même Govou. En fait, en termes d'arbitrage, on est toujours plutôt scotché par la nullité des juges de touche, qui laissent l'arbitre se débrouiller avec TOUT ce qui se passe sur le terrain et qui se contentent de lever leur drapeau (souvent à tort) en cas de hors-jeu ou de sortie de la balle de l'aire de jeu.

Quel contraste avec nos collègues de l'ovale. Tiens, Toulouse - Munster l'après-midi même :

- 2de mi-temps de la finale de la Coupe d'Europe de Rugby : regroupement et règlement de compte. Pelous met un coup de pied à un irlandais. Le juge de touche appelle l'arbitre pour lui signaler le geste du français. Carton jaune. Réaction du joueur (admirable) après le match : "je pense que cette sanction était justifée".
- 2de mi-temps PSG -Lyon : Keita met un coup de coude dans la figure d'Armand. Le juge de touche est à 10 mètres. Mutisme. Keita fait signe de la "fermer" au banc parisien.

(presque) Tout ce qu'on n'aime pas dans le foot est résumé par cette action : des joueurs violents et lâches, des juges de touche (pardon, des "arbitres assistant") inutiles. Des bancs stupides.

Autre leçon : il ne fait pas bon gagner en France.
- Perrin gagne la coupe de France pour la seconde fois d'affilée. Résultat : dehors.
- Le Guen perd la finale après un championnat pour le moins chaotique et un recrutement catastrophique. Il est confirmé.

En extrapolant un peu, on pourrait imaginer de jeter Govou dans n'importe quel club ibérique, de demander à Coupet de mettre un terme à sa carrière, de ne pas demander à Pauleta de rester et de lourder Diané comme un malpropre. Mais Footballistico a confiance dans la sagesse des 2 hommes forts du PSG et de l'OL (Bazin et Aulas). Ils sauront tempérer les mauvaises vibrations qui émanent de leur staff. Quoi, tout cela est déjà arrivé, ah bon ?

Heureusement, avec leur match, on est au moins sûr de ne pas avoir Boumsong et Squillaci à l'euro de foot. Ah, si ?

Enfin arrêtez, quoi : ne me dites pas qu'en plus, ils ont pris un arbitre français pour l'euro. Ah, bon. Nous voila rassurés. Le monde du foot tourne encore assez rond.

vendredi 23 mai 2008

Un doublé sinon rien

Les serial squatteurs du football français remettent ça demain
soir :
- à ma droite, l'OL, ci-devant septuple vainqueur du championnat de France, mais au palmarès en Coupe étique
- à ma gauche le PSG, terreur des finales mais absent des courses au titre depuis des années,

L'OL part hyper favori de ce match, qui représente un peu notre équivalent des MU - Chelsea d'outre-manche. Après des déconvenues en Coupe ces dernières années, notamment l'an dernier où Henrique avait "injustement" puni les champions de France, il semblerait incroyable que cette équipe laisse une chance à un PSG soulagé, déjà qualifié pour la Coupe de l'UEFA et où beaucoup de joueurs sont déjà sur le départ. D'autant plus que lors des derniers affrontements, l'OL a paru nettement supérieur aux parisiens, dans le jeu et dans les têtes. Sentant le coup, Aulas a mis la pression sur ses joueurs en promettant "un cabriolet" s'ils ramenaient la Coupe dans le Rhône. Simon Tahar, pour sa part, a promis un pot au Champomy, pour arroser la victoire (et son départ par la même occasion).

Cependant, au vu des exploits incroyables auxquels nous a habitué le PSG ces dernières années lors des parcours en Coupe, (victoire face à Carquefou, buts de Mendy et de N'Gog, arrêt propre de Landreau), l'équipe de Footballistico ne partage pas le diagnostic du monde du foot : Lyon dominera, outrageusement même, mais ne s'imposera pas.

Voici le déroulement (anticipé) du match :

Avant-match : des supporters parisiens porteurs de morceaux de banderoles sont arrêtés avant d'entrer dans l'enceinte du Stade de France. Le message reconstitué était à peu près celui-ci : "Ici, c'est Paris". Ecoeurée par un tel comportement anti-provincial, la ministre de l'intérieur promet "des sanctions exemplaires" et prône la dissolution immédiate de tous les clubs parisiens de football.

1ère mi-temps :

- 2ème minute : Govou chipe un ballon à Ceara et le transmet à Benzema qui s'avance et frappe. Alonzo se détend magnifiquement et capte le ballon qui prenait la direction de la lucarne. Le gardien serre un gant rageur sur lequel on peut lire : "Landreau avec la réserve"
- 9ème minute : faute de Clément sur Keita, à 30m. Juninho le frappe mais le ballon s'écrase sur la barre.
- 15ème minute : Yepes ceinture Fred dans la surface, qui tombe, avant de relever les bras en signe d'innocence. L'arbitre hésite mais fait signe de continuer à jouer après que Camara se plante devant lui d'un air méchant.
- 23ème minute : seul au second poteau après un débordement de Keita, Govou loupe l'immanquable, après avoir vu Raymond Domenech prenant des notes en tribune alors que ce dernier était censé être à Tignes.
- 35ème minute : les Lyonnais commencent à perdre un peu le fil après une première demi-heure menée tambour battant.
- 37ème minute : passe d'Armand à Rothen, qui donne à Clément. C'est la première fois du match que les parisiens alignent 2 passes sous les applaudissements du Stade de France.
- 45+2, Benzema s'échappe sur le côté gauche et centre pour Fred, qui contrôle. Yepes, distancé fait un tacle désespéré de 3 mètres, et vient contrer le brésilien au moment où celui-ci arme sa frappe. Le colombien se signe juste après. Le public décide de brûler 30 sièges du SdF à Marie pendant la mi-temps.

2ème mi-temps :

- 53ème : 234ème débordement de Keita, qui centre en retrait pour Juninho, étrangement seul. Le meneur de jeu Lyonnais reprend du plat du pied : but. Lyon 1 - PSG 0
- 57ème : premier ballon non hors-jeu pour Pauleta en profondeur. Le portugais frappe à 25 mètres mais le ballon s'envole en tribune.
- 65ème : remplacement de Keita, visiblement éprouvé, par Ben Arfa
- 66ème : un truc de dingue. Ben Arfa s'emmêle dans ses dribbles et perd le ballon, Ceara relance immédiatement pour Mendy. Le milieu droit parisien, comme habité, efface 3 joueurs, repique au centre, passe à Chantôme qui lui remet la balle en une-deux, un peu en l'air, le parisien frappe de volée, le ballon ricoche sur Clerc et prend Coupet, médusé à contre-pied. Lyon 1 - PSG 1
- 69ème : sur son banc, Perrin s'énerve, visiblement après Ben Arfa, qui ne fait aucun effort défensif.
- 72ème : pression terrible de l'OL, qui obtient son cinquième corner de suite. Au cinquième, Alonzo met un bon tampon à Benzema. Faute pour le PSG.
- 76ème : Fred met un coup de coude à Yepes, pour un énième tirage de maillot sur un ballon dégagé par Coupet. Rouge. Lyon va finir à 10.
- 79ème minute : Grosso s'avance et plonge dans la surface parisienne, effleuré par Rothen. Penalty.
- 80ème : Arrêt d'Alonzo, qui réussit à déconcentrer Juninho grâce à 2/3 grimaces. Le gardien parisien a changé de gants à la mi-temps. Sur celui-là on peut lire : "Landreau, retourne à Nantes"
- 83ème : l'OL continue pourtant d'attaquer mais Camara réussit discrètement à piétiner Benzema puis Govou, afin de calmer les ardeurs lyonnaises. L'arbitre était "mal placé".
- 84ème : sortie de Pauleta, remplacé par Luyindula. Le public est en transes : "Pedro, Pedro". Cela dure 5 minutes.
- 89ème minute : Enervé par le peu de considération du public, Luyindula tâcle Grosso, récupère la balle et frappe aux 20 mètres. Coupet repousse sur Diané, qui n'a plus qu'à mettre le ballon an fond.
- 92ème : Toulalan met une claque à Rothen, qui le chambre depuis 3 minutes. Début de bagarre générale.
- 95ème : Dernier corner Lyonnais. Coupet monte mais Chantôme s'arrache une fois de plus pour contrer la frappe de Bodmer. Paris gagne la coupe.

Après-match : Aulas s'insurge contre l'arbitrage, l'esprit anti-Lyonnais, l'arbitrage, la tactique du PSG "venu pour détruire", l'arbitrage, les rumeurs concernant Perrin et les marchands de cabriolet du 69, qui refusent d'annuler sa commande.

Toujours la magie de la Coupe.

dimanche 3 février 2008

LFP - fin de la cagnotte (1/2)

Il semblerait que malgré la stratégie de découpage façon salami de la L1 (il fallait être fort pour trouver 12 lots pour 10 matches par journée). Visiblement, la récolte n'a pas été bonne et la tête de Jean-Claude Trichet démentait ses paroles lénifiantes où il se félicitait de la concurrence naissante d'Orange.

Fidèle à sa stratégie d'enquête, les limiers de Footballistico s'étaient glissé dans les costumes des serveurs au siège de la LFP. Au grè de plateaux luxueux (petits fours Picard, mousseux Café de Paris), nous étions au coeur de l'action quand Frédéric Thiriez ouvrit les enveloppes. Petit condensé des offres et des réactions (première partie) :

-Frédéric Thiriez : "Bon, un moment d'attention, s'il vous plaît, on va ouvrir les enveloppes. Maître, s'il vous plaît".
- Maître Clifford : "Je commence par laquelle ?"
- Frédéric Thiriez : "Vous permettez, je préfère que ce soit votre associé..."
- Maître Chance : "Bien. Alors, on ouvre l'enveloppe de Canal ?"
- Frédéric Thiriez : "Non, commencez par Daily Motion."
- Maître Chance : "Bien, Daily Motion, lot "video-on-demand". Prix proposé : un abonnement illimité aux vidéos présentes sur Daily Motion...
- Jean-Claude Plessis : "Ils sont gonflés, c'est gratuit sur Daily Motion"
- Maitre Chance : "...Et un abonnement gratuit à XXXGirlsduweb.com pour tous les présidents de la Ligue"
- Jean-Louis Triaud : "Les rachots : ils pourraient penser aux joueurs."
- Frédéric Thiriez : "Bon, les choses sérieuses maintenant..."
- Maître Chance : "Canal ?"
- Frédéric Thiriez : "Non, Direct 8"
- Maître Chance : "Alors, lots convoités : éminatoires World Cup 2010 de la Concacaf et de la Zone Asie. Prix proposé : 124 568 € avec choix des matches (lots fan : Mexique et Chine)".
- Michel Seydoux : C'est quoi la Concacaf ?
- Diouf : c'est pas nous. On peut peut-être demander une comm' pour leur arranger le coup avec les fédés Mexicaines et Chinoises. Je connais des intermédiaires qui gagnent bien leur vie."
- Frédéric Thiriez (excédé) : "si ça continue comme ça, ça va plus être un appel d'offre mais un concours Lepine. Allez, maître, M6."
- Maître Chance : "M6, lot fan Bordeaux 3 M€ et 4 meilleures journées, 1 M€ par journée."
- Thiriez (tout rouge) : "Jean-Louis, tu prends tes affaires et tu sors !"
- Jean-Louis Triaud : "Ben quoi, qu'est-ce que j'ai fait ?"
- Michel Seydoux : "Jean-Louis, tu me passes ton mousseux avant de sortir ?"
- Thiriez : "Maintenant, France Télévision, maître, peut-être qu'on aura plus de chance avec le service public"
- Maître Chance : "France Télévision : lots fan, à condition que ce soit Metz, Strasbourg et Sochaux, + les 4 magazines : 100 millions d'euros."
- Plessis : "c'est sympa pour Sochaux mais ils n'ont pas déjà un magazine ?"
- Thiriez : "c'est leur stratégie de tout mettre sur les magazines : la télé publique de qualité, c'est leur credo."
- Aulas : "c'est vrai que Metz - Sochaux le samedi soir + les meilleurs moments de L1, le samedi, le dimanche matin, le dimance soir et en on demand, c'est de la qualité"
- Thiriez : "bon, en tout cas, on les garde, parce qu'on n'a qu'eux"

(Restez connectés pour connaître les offres de Vivendi, Orange, TF1 et Eurosport).

lundi 28 janvier 2008

22ème Journée : une étrange conception du Service Public

Imaginez :

Vous êtes un groupe de média national.

Vous venez d'acquérir les droits de diffuser les résumés d'une compétition très populaire dans tout l'hexagone.

Cette compétition est décriée par vos concurrents depuis des années comme étant trop chère, pas assez spectaculaire, etc. Or, cette compétition fait justement l'objet d'un appel d'offre complexe qui est l'occasion d'un "poker" à 25 enchères par tous vos concurrents plus de nouveaux entrants, les opérateurs de télécom.

Que faites-vous ?

1 - vous défendez bec et ongles ladite compet en critiquant les éternels râleurs nationaux (vos concurrents donc) et en montrant les beaux loupés des gardiens de la Premiership + les 0-0 de la Liga.

2 - vous tentez de vous immiscer dans l'appel d'offre en mettant en avant votre offre et les synergies qu'elle comporte avec la diffusion des matches en direct et en profitant de l'émission pour passer un peu de pommade aux instance dirigeantes de la LFP : ça ne coûte pas cher.

3 - vous criez avec les loups. De toute façon, les "supporters, supporters", sont des veaux.

Vous avez répondu 1 ou 2, vous avez raison, à moins d'appartenir au Service Public, qui, c'est bien connu, possède une éthique et se doit de dire la vérité aux supporters / contribuables, qui ont payé de leur redevance le droit d'assister à un court résumé de Niort - Reims.

L'équipe de France 2 Foot, car c'est bien de cette émission qu'il s'agit, ont, donc, choisi la réponse 3. On a donc en vrac, lors du lendemain de la 22ème journée :

- un match nul sur tous les plans (Lille - PSG)
- une compétition très handicapée par le départ des africains (Le Mans)
- des entraîneurs médiocres, voire combinards (Laurent Roussey),
- encore peu de buts inscrits pendant cette journée,
- et le récurrent "il a fallu attendre la Xème minute (avec X supérieur à 60) pour voir les 2 équipes sortir un peu"

Et encore, heureusement que Valbuena et Cissé (critiqué par France 2 foot entre Septembre et Décembre) s'étaient déchaînés du côté du Vélodrome, sinon, on aurait eu droit à une question SMS (0,54 c€) du style "le spectacle de la L1 est-il vraiment affligeant ?" ou bien "notre championnat peut-il tomber plus bas ?".

Pauvre L1, même ceux qui ont investi dedans comme France Télévisions et qui devraient être ses épigones les plus enthousiastes crient haro sur le baudet. Qui reste-t-il pour la supporter ? Les 210 000 gugusses qui affrontent chaque semaine les intempéries pour aller voir jouer ces brêles ? Les 5 millions de trop payés qui versent leur écot à une chaîne premium pour regarder le spectacle du Dimanche soir.

En vérité, cette véritable auto-flagellation a d'autres causes. Elle prend une touche franchement morbide comme si la qualité du spectacle de L1 était le seul responsable des mauvaises audiences de France 2 Foot. Bien pires, elles, que tous les bon vieux Lille - PSG de l'histoire.

mardi 22 janvier 2008

21ème journée de L1 : Le Lyon est-il mort hier soir ?

Hier soir, une bande sympathique de nordistes reléguable a donc mis KO l'ogre Lyonnais (3 - 0).

En championnat, ce score n'était pas arrivé depuis 2004 et la raclée prise à Monaco. En Ligue des Champions, c'est plus récent, avec la déculottée subie à Barcelone en Octobre ou face à Glasgow. Footballistico en est encore tout retourné. Comment cette équipe composée d'internationaux peut-elle flancher à ce point, quelques jours après avoir pris un bel avertissement face à l'équipe réserve du Mans (but de Matsui, qui perdait sa chaussure, donc).

Tout le monde y va de son explication psycho-tactique. En vrac :

- (fataliste) sans Juninho, y a plus d'OL, comment on f'ra quand y sera plus là ?
- (technique) : les difficultés récurrentes de l'OL à stabiliser son dispositif défensif tiennent aux blessures qui empêchent les joueurs de travailler leur coordination, essentielle à ce poste, comme sur les hors-jeu ou les glissements qui permettent à la défense de se déporter vers l'attaque adverse.
- (parisino-marseillais) : depuis le temps qu'on vous dit que c'est des couilles molles ces Lyonnais.
- (déclinologue) : l'OL paye le manque d'attrait de la L1. Même pour 15 millions d'euros, les joueurs maliens y veulent plus venir.
- (calendaire) : Janvier c'est dur pour nos brésiliens, on a une baisse de rendement chaque année pendant cette période. A mon avis, on devrait compenser avec plus de suédois.

A notre avis, il n'y a que 2 explications qui tiennent :

- toujours sensible au résultats financiers du produit qu'il vend, Jean-Michel Aulas est particulièrement soucieux d'entretenir le suspense du produit qu'il domine, la L1, sur tout en ces temps troublés d'appel d'offre et de tourmente boursière. Il essaie donc de faire croire que Lyon pourrait louper son septième titre. Surtout, qu'un "vrai" adversaire semble se profiler, Bordeaux. La ficelle est un peu grosse, Jean-Mimi, Bordeaux n'est pas vraiment un adversaireà ta taille et à moins de noyer Cris entre Saône et Rhône, le "dispositif défensif" devrait retrouver toute sa cohérence et son agressivité.

- le surnom de Daniel Leclercq "le druide" ne tient pas qu'à sa ressemblance avec Panoramix. Il détient réellement la recette de la potion magique : point de dopage dans tout cela mais une bonne dose d'amour du foot, une pincée de passion pour le terroir de l'Artois (il n'a franchi les frontières du Nord de la France que pour jouer des matches de foot), une bonne lampée de compréhension pour les joueurs et un vrai trait de communion avec le public. La recette semble éprouvée mais elle aussi inusable que le mojito des "cocteleros" de Cuba. Peu importe la qualité de la canne à sucre tant qu'on a l'amour du métier.
Cela donne une scène hallucinante lors de la conférence d'intronisation de Leclercq au poste de Directeur Technique: "je suis très ému" déclarait-il les larmes aux yeux. Papin avouait serein "je suis un jeune entraîneur, je suis encore en apprentissage, Daniel pourra m'apporter les astuces qui me manquent". Toute la France du foot s'était alors gaussée. Les couleuvres qu'il avale le Papin ! Quel niaisou. Et puis qui peut être heureux d'entraîner un pôv club de L1. Avec le recul, pourtant, on se dit que leurs déclarations étaient à prendre au pied de la lettre : Papin espère réellement apprendre des choses du vieil enchanteur et Leclercq serait ému même s'il était jardinier du stade de l'Artois.

Quelqu'un a dit "heureux les simples en esprit parce que le royaume des cieux leur appartient". On ne sait pas si Leclercq et Papin s'assiéront ensemble à la droite de Zizou mais au panthéon des mecs que le foot comble, ils ont déjà effacé tous les Roussey et les Halhilodzic de la terre.



jeudi 17 janvier 2008

La tactique de PLG enfin comprise

Devant les résultats probants des dernières sorties du PSG, de nombreux lecteurs se sont interrogé : quelles sont les raisons de ce renouveau à domicile ?



- la grève des encouragements aide les joueurs à entendre les consignes précieuses du coach ?
- tous les joueurs veulent se casser et donnent leur maximum pendant cette période de mercato ?
- tout le monde joue détendu maintenant que Walter Butler est parti ?

Que nenni. Simplement, les joueurs ont enfin compris les explications tactiques de Paul Le Guen. Enfin au diapason de leur entraîneur, l'équipe parvient à force de travail, à appliquer les consignes et ainsi à mieux répondre au défi physique et tactique que leur pose l'adversaire.

Ne reculant devant aucun sacrifice, notre correspondant au camp des loges s'est glissé dans la causerie d'avant-match PSG – Lens où PLG annonce l'équipe et décrit les dispositif et les combinaisons à appliquer. Synthèse.

PLG : Donc, pour ce match, j'ai décidé de faire un mélange des précédentes compositions. Y en aura pour tous les goûts : des jeunes (N'Gog, Chantôme), des anciens (Yepes, Rothen, Armand, Landreau) et des nouveaux que j'ai recrutés (Camara, Ceara, Digard, Clément et Luyindula).

Gallardo : E moi, coach, y é né youe pas ? (éclat de rire général).

PLG (se mordant les lèvres) : Non, Marcelo, y a pas les recruteurs de River ou des Qatari Young Boys dans les tribunes, alors je ne voie pas pourquoi je te ferais jouer…Bon l'innovation, ici, c'est qu'on va faire rentrer des titulaires habituels en cours de match. Pedro comme tu peux plus courir plus de 30 minutes, tu entreras en cours de match.

Pauleta : je pourrais pas rentrer en début de match et sortir à la fin plutôt ?

PLG : Non, parce que David (N'Gog) va user les défenseurs pendant une heure. Il sait courir David et il va les liquéfier. Et toi tu rentres et tu marques. C'est aussi simple que ça.

Pauleta : Ah, OK, et si David il marque ? (Eclat de rire général).

PLG : Et ben, là, je brûle un cierge à Notre-Dame de Fatima. Bon le dispositif, maintenant. Donc c'est un 4-4-2 classique avec des redoublements incessants entre les latéraux et les demi offensifs. Devant, David, tu fais des appels incessants, sur les côtés. Peguy, tu es en relais un peu en retrait, et éventuellement tu sers de point d'appui au cas où Jérôme (Rothen) ou Clément (Chantôme) rentre dans la défense. C'est clair ? (long silence). Des questions ?

Yepes et Camara (en cœur) : Et nous, et nous, coach ?

PLG : Ben vous, je sais pas trop. A Lens y a plus d'attaquant, depuis que Dindane est à la CAN. Montez sur les corners et balancez de temps à autre des longs ballons vers David, afin d'épuiser les défenseurs.

Chantôme : j'ai rien compris, c'est qui le milieu offensif droit ?

PLG : C'est toi.

Chantôme : …

PLG : Bon, c'est pourtant simple. On va vous prendre un par un. Toi, Sylvain (Armand), dans le dispositif, tu fais quoi ?

Armand : Ben, comme d'hab, je passe la balle à Jérôme.

PLG : Non, tu fais des redoublements, ça veut dire que tu peux très bien te retrouver à son aile, pendant que lui, il prend ta place ou alors qu'il a repiqué au centre pour pénétrer en s'appuyant sur Péguy. Dans ce cas, Jérémy (Clément), tu fais gaffe à bien couvrir.

Rothen : comment je fais pour centrer sur Peguy, si je m'appuie sur lui pour pénétrer ?

PLG : Ben, tu centres sur David.

Rothen : …

PLG : Ne t'inquiète pas, Lachuer ne te piquera pas ta place de meilleur passeur de L1. Lachuer ne joue plus en L1…

Ceara : E moâââ, yé fé quoach avec Clément (Chantôme) ?

PLG : Ben toi, tu redoubles avec Clément. Ca veut dire que tu attaques assez souvent, en fait... Enfin, finalement, tu joues devant Clément. Tu es mileu, quoi... Le truc important, c'est que dès tu touches la balle, tu vérifies bien qu'il y a Mario (Yépès) derrière toi, OK. Sinon, tu dégages, loin. Donc en fait, il vaut mieux que tu joues devant.

Digard : Et moi, comment je joue ?

PLG : Ecoute, avec un demi offensif qui va jouer arrière et un arrière droit qui va jouer ailier perdeur de ballon, tu dois faire un pressing haut pour empêcher que les lensois remontent trop vite les ballons.

Digard : OK, je fauche, quoi...

PLG : je n'ai pas dit ça. Ne dénaturez pas les consignes du coach.

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Evidemment, dans la vraie vie, ça ne s'est pas passé comme ça. Digard s'est blessé en première mi-temps et le PSG est passé en 4-3-3, avec Diané quasi-attaquant et Chantôme reculant d'un cran (à son grand soulagement). Comme Pauleta a effectivement marqué après avoir remplacé un N'Gog transparent et que Diané s'est employé à faire monter les enchères au Qatar, tout s'est bien passé (sauf pour Lens bien sûr, défait 3-0)

Bravo Coach !

1/4 de finale de la Coupe de La Ligue : OL et PSG, destins croisés.

Même si l'on redit une fois de plus que la Coupe de La Ligue est une compétition un peu médiocre, qui n'intéresse pas grand monde et qui surcharge les calendriers, on ne refuse tout de même pas une bonne série de quart de finale retransmis en continu sur le service public. De quoi déplaire aux employeurs des chroniqueurs de footballistico, qui avaient là une excuse toute trouvée pour s'opposer au diktat du "travailler plus pour gagner plus" au profit (?) du non moins fameux "on n'a jamais trop de foot". En dépit de conditions météo parfois difficiles, les matches ont été soit pétillants, soit riches en suspense :

- Le Mans – Lyon. Pour une équipe qui va se mesurer à Manchester United en février, l'OL a fait peur. Certes, on peut affirmer que les lyonnais n'ont pas placé la Coupe de la Ligue au 1er rang de leurs priorités mais tout de même le spectacle offert hier a laissé voir quelques faiblesses. Face à une équipe du Mans privée de 6 de ses titulaires, l'OL a joué avec 1 seul joueur(Benzema) + 1 tireur de coup franc (Juninho). Certes, côté rhodanien, quelques titulaires manquaient aussi mais on se demande si la vieille antienne des supporters déçus,g "trop payés" n'a pas un peu de vrai. Crosas, dont c'était le premier match sur le banc, a dû se demander s'il n'était pas tombé sur l'équipe B de Getafe, lui qui pensait "acquérir du temps de jeu" chez un cador. Côté manceau, l'équipe de footballistico commence à vouer un culte discret à Rudi Garcia et à la cellule de recrutement du Mans, menée par Daniel Jeandupeux. L'effigie de Rudi trône désormais sur l'étagère entre Aimé Jacquet et Didier Ollé-Nicolle. Ces mecs là vont tout déchirer lorsque la fameuse MMAArena sera érigée.
- Lens – Nancy. L'efficacité du duo d'attaque Leclercq – Papin commence à porter ses fruits. Et les limites du vice-champion d'automne aussi malgré l'invitation de quelques seconds couteaux et de Grégorini dans les cages, qui s'est d'ailleurs illustré par une relance bien foireuse. Les gants de plomb ?
- PSG – Valenciennes. On savait déjà que le PSG jouait mieux lorsque les remplaçants rentraient tôt. On sait désormais qu'il fonctionne mieux à 10. Il faut systématiser cette double approche : faire jouer les joueurs de la réserve en L1 et demander à un défenseur de quitter vite ses camarades. (on n'omettra pas de pré-transférer l'avant-centre au Qatar).
- Auxerre – Marseille. Benoît Pedretti "toute la France attendait l'OM, et ben ils auront Auxerre". C'est ben vrai Ben : personne n'attendait l'AJA.

Bref, des quart de finale surprenants voire plaisants, vivement une autre compétition de daube retransmise par une chaîne de la TNT !

mardi 1 janvier 2008

Les 11 voeux pour 2008

En cette période propice aux souhaits et aux bonnes résolutions, Footballistico n'a pas voulu déroger à la règle et a voulu formuler ses voeux pour 2008, principalement de santé et prospérité pour notre fragile L1 et de réussite pour l'équipe de France de football.

Notons qu'il s'agit simplement de voeux (parfois pieux nous en convenons), nos prévisions viendront prochainement. Elles seront parfois un peu différentes :

Voeu N°1 : Que les grands clubs anglais lâchent un peu la grappe à Ben Arfa, Benzema, Nasri et Elmander au moins jusqu'à la fin de l'année 2008. Un peu de pitié pour les miséreux.

Voeu N°2 : Que l'Appel d'Offre compliqué de la Ligue pour les Droits du Foot trouve de multiples preneurs, de préférence non cryptés, à des prix pas trop pourris (rapport aux grands clubs anglais sus-mentionnés). Comme ça au milieu des matches de Coupe de la Ligue, d'éliminatoires de la zone AmSud et de coupe de l'UEFA Zagreb-Munich, on pourra mater un bon vieux Sochaux - V.A. Et ça, ce serait bon.

Voeu N°3 : Que Henry, Vieira et tous les trentenaires de l'équipe de France surmontent leurs pépins de santé (mais pas tout de suite) et parviennent au top de leur forme entre le 9 /06 et le 29 /06.

Voeu N°4 : Que Raymond Domenech arrête de critiquer les tricheries de foot italien, il va nous les énerver !

Voeu N°5 : Pour le PSG, ben on sait plus trop, le maintien ?

Voeu N°6 : Que Bordeaux accomplisse l'incroyable exploit d'éliminer Anderlecht et d'inscrire en lettres d'or le nom du football français en coupe de l'UEFA.

Voeu N°7 : Que M.U continue ses parties fines avec "les plus belles femmes de Manchester" jusqu'en février. Aulas pourrait même leur envoyer quelques Rhodaniennes pour relayer les anglaises jusqu'au 20 / 02.

Voeu N°8 : Que les quelques équipes de L1 qui s'attachent à produire du jeu, Lorient, Le Mans et même Valenciennes ne soient pas reléguées.

Voeu N°9 : Que Didier Ollé-Nicolle, qui a amené une équipe de tâcherons (Clermont Foot) aux portes de la L1 trouve un "grand club" à sa mesure. Pourquoi pas entre les méandres de la Seine ?

Voeu N°10 : Que les décès des footballeurs en plein match suite à une crise cardiaque ou sinon, le foot va devenir plus dangereux que la F1 et que les causes sous-jacentes de ces morts (pas de chance, calendriers ou dopage) soient identifiées.

Voeu N°11 : Que footballistico atteigne un million de visiteurs uniques par mois.

Toute l'équipe de Footballistico en profite pour souhaiter une excellente année à ses lecteurs.

Qui sommes-nous ?

Footballistico est un club d'amis dont le but est d'apporter un regard original et décalé sur le football. Une lampée de tactique, une pincée d'ironie, un peu d'économie du sport, une dose d'histoire et un glaçon de respect pour le rugby et l'Argentine, secouez et c'est parti pour un blog à la fois populaire et élitiste.

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