lundi 30 mai 2011

Petit tour des équipes surprise N°2 : Udinese, le triomphe de Guidolin

Si le Napoli est l'équipe surprise de série A, alors que dire de l'Udinese (4ème). Le club du nord ne bénéficie pas du bassin de ressources que procure une grande ville et son palmarès est aussi mince que la vertu de Berlusconi : 1 titre (non homologué) de champion en 1897 (!) et une finale de coupe d'Italie. Depuis 1989 et l'arrivée de Giampaolo Pozzo aux commandes du club, l'Udinese s'est un peu stabilisé, décrochant de temps à autre une qualification en Ligue Europa.
Cette année, la performance du club frioulan tient donc de l'exploit. Outre les joueurs, le mérite en revient entièrement à Francesco Guidolin, qui a pris les rênes de l'équipe en Juin 2010. Quasiment sans aucun renfort (Mehdi Benatia en provenance de… Clermont Foot), il a su bâtir une équipe compétitive capable de rivaliser avec les grosses écuries du Calcio.
Comment a-t-il produit ce miracle ? En tâtonnant.  Avant de parvenir à son dispositif préféré (3 – 5 – 2), le coach frioulan a bricolé quelques dispositifs intermédiaires, avec quelques idées :
  • Une défense à 3. L'animation offensive a varié entre un 1 – 2 (plutôt Sanchez en meneur) et un 3,
  • La pointe la plus centrale se nommait Antonio Floro Flores. Résultat : au bout de 5 journées, l'Udinese n'avait pris qu'un seul point. 
Ce n'est que petit à petit que le club frioulan allait adopter les 2 caractéristiques typiques de son jeu :
    • Un dispositif en 3 – 5 – 2. Les 3 défenseurs centraux sont 3, 2 carrileros occupent les côtés. 
    •  Un 2 de devant composé majoritairement de Di Natale en pointe isolée et d'Alexis Sanchez, de fait plus proche de ses milieux. Dans les faits, Alexis Sanchez est davantage un meneur de jeu qu'un attaquant mais sa complémentarité avec Di Natale, qui joue dans la grande tradition des attaquants italiens "nés hors-jeu" fut évident à chaque fois que ces deux là ont joué ensemble.
    A noter que l'Udinese a joué 26 fois en 3 - 5 -2 est a perdu 6 fois, 12 fois dans un autre dispositif et a perdu… 6 fois.  Antonio Floro Flores fut prêté à la trêve au Genoa.

    En termes de style de jeu, l'Udinese possède donc une capacité forte à marquer en contre, via le même schéma : passe de Sanchez pour Di Natale, sans posséder une possession forte (moins de 50%).
    Enfin, dernière spécificité du jeu d'Udinese, les 3 milieux ont une place latérale bien définie (Inler au centre, Asamoah à gauche, Pinzi à droite) mais un positionnement variable sur la longueur du terrain. En fait, en fonction des matches, c'est en particulier Gokhan Inler qui est intéressant : 

    •   Si  l'équipe en face joue en 4 – 4 – 2 diamant ou 4 – 2 – 3 – 1 il va reculer devant son "back 3" pour marquer le meneur adverse (Inler porte le N° 88).
     
    • Lorsqu'au contraire, l'adversaire se présente en 4 – 3 – 3 ou 4 – 4 – 2 à plat, Inler avance pour se positionner au même niveau que ses compères du milieu. Ainsi, la sentinelle attitrée n'est plus et le joueur suisse est capable à la fois de défendre et de contre-attaquer, voire de marquer.

    Conclusion : plasticité de sa configuration, adaptabilité de ses joueurs. Francesco Guidolin a tiré le meilleur de sa formation. Peut-il rééditer cet exploit ? Sans doute pas et ce pour 2 raisons :
    -          Les clubs plus huppés se penchent sur certains de ses éléments, comme Alexis Sanchez, et le club frioulan aura toutes les peines du monde à les retenir ou les remplacer.
    -          D'autre part, la dépendance de l'Udinese de son duo d'attaque est particulièrement forte (40 buts à eux 2 plus 13 passes décisives) et le risque est fort que l'un des 2 connaisse une méforme, une blessure ou simplement subisse les effets de l'âge (Di Natale a 33 ans), particulièrement s'ils doivent disputer les matches de Ligue des Champions.

    jeudi 26 mai 2011

    Petit tour des équipes surprises - Episode 1 : Sochaux

    A priori, Sochaux possède tout de l'anomalie tactique de ce début de décennie 2010. En effet, l'équipe de Francis Gillot joue (selon les versions) en 4 – 3 – 1 – 2 ou en 4 – 1 – 2 – 1 – 2 (ouf !). Donc, ne tergiversons pas, en bon français on appelle cela un 4 – 4 – 2 losange, avec un meneur (Martin) derrière les 2 attaquants (Maïga et Ideye). Or, ce dispositif, assez en vogue dans les années 1990 a peu à peu perdu droit de cité dans l'Europe du foot. Seules quelques équipes italiennes l'utilisent encore (typiquement l'Inter avec Sneijder). Pourquoi ? On cite principalement 2 raisons :
     - D'une part, l'animation offensive est totalement dépendante du meneur de jeu. Or, il suffit de positionner une bonne "sentinelle" pour l'annihiler. Et l'équipe ressemble dès lors à un poulet sans tête.
    -          - Par ailleurs, le jeu manque de largeur, ce qui pose des problèmes tant offensifs que défensifs. Les milieux latéraux étant constamment tiraillés entre le désir de prendre la largeur ou de combler les trous défensifs au milieu du terrain. Enfin, particularité de Sochaux, les 2 de devant sont positionnés de façon assez proche, ce qui contredit l'évolution récente du dispositif où l'on est plutôt sur un duo complémentaire (un décroché, un placé à la limite du hors-jeu, par exemple).

    Pourtant, les lionceaux possèdent la 4ème attaque de L1, offrent un jeu chatoyant et surtout très écarté, la majorité des buts venant des ailes (Sochaux possède le taux d'attaque par le centre le plus faible de L1). Comment ce miracle est-il possible ?
    Tout d'abord, il ne faut pas pas exagérer le "talent" de la génération sochalienne actuelle. Certes, Martin et Boudebouz sont sans doute des joueurs très prometteurs. Mais Maïga jouait au Mans, Maurice-Bellay a été transféré pour 1,5 millions de Monaco et Ideye Brown n'était pas initialement présent dans la liste dans la liste des "23" du Nigeria lors de la dernière coupe du monde.
    Pour nous, la réussite de l'équipe tient à quelques paramètres, qui sont d'ordre technico-tactiques :
    1. Le positionnement des milieux latéraux. Le schéma ci-contre montre que Boudebouz et Maurice-Bellay sont positionnés de façon aussi latérale que dans un 4 – 4 – 2 classique (ici le PSG et son milieu "à plat") ou un 4-2-3-1.  Sochaux a donc choisi de déserter le centre de la pelouse. Seul Carlao (ou Anin) reste présent ce qui pose son lot de problèmes défensifs (cf. plus bas).
    2. Le rôle de Marvin Martin.  Le N°14 sochalien reste très proche de ses attaquants et au centre du terrain.  Cependant, son rôle dans le fonctionnement des lionceaux est très différent d'un meneur classique qui est le relais de la majorité des actions. Les lionceaux remontent très rapidement les ballons, via les côtés, Martin n'intervient qu'APRES, pour la dernière passe. Lorsque l'action est déjà initiée, le marquage individuel devient beaucoup plus difficile, la sentinelle adverse étant souvent happée par l'action en cours. Le mouvement et la précision des passes sochaliennes fait le reste (taux de passe réussie de 79%, second de L1 derrière Lille).  Corollaire du point précédent, Sochaux privilégie les passes longues, qui permettent d'atteindre directement les attaquants. Il est frappant de constater qu'au lieu de recevoir des passes de ses compères du milieu, Martin, les reçoit en retrait de ses attaquants, avant d'orienter le jeu vers un autre de ses partenaires. 
    3. L'efficacité devant le but, particulièrement de la tête. Sochaux a marqué 21 buts de la tête, record absolu en L1. Cette typicité du jeu sochalien est exceptionnelle dans un paysage où les bonnes équipes marquent en moyenne 10-12 buts. On pourrait dire que Sochaux a appris du jeu de Barcelone, qui fait des passes depuis les côtés et pas des centres pour simplement le déplacer en hauteur.
    Gillot a donc su tirer parti des prédispositions de ses joueurs (précision de Boudebouz et Martin, jeu de tête de Maïga et Ideye) en le complétant, qu'on ne s'y trompe pas, d'un travail énorme.
    C'est défensivement que se situe les faiblesses actuelles des lionceaux. Outre la longue blessure de Richert, l'effectif, derrière est sans doute moins talentueux que sur les autres lignes. Toutefois, il s'agit plutôt d'un prix à payer pour :
    • la présence d'un seul milieu défensif,
    • le fait que 2 joueurs, voire 3 si l'on compte Martin sont plutôt absents défensivement,
    En fait, Sochaux est particulièrement tendre dans ce secteur, peu de tacles, peu d'interceptions, peu de cartons. La tactiques des sochaliens semble être de bloquer les couloirs avec leurs 2 milieux en espérant faire entrer les attaquants adverses dans la "nasse" au milieu. En outre, Sochaux est plutôt faible sur coup de pied arrêté adverse, ce qui est étonnant pour une telle efficacité de la tête devant. Les erreurs sochaliennes dans ce secteur du jeu sont parfois comiques mais illustrent plutôt selon nous le nombre faible de joueurs présents dans cette zone qu'une tendance à la bévue particulières des défenseurs.
      Conclusion : une équipe plaisante, qui joue, une interprétation originale du 4 – 4 – 2 losange… et des fautes défensives à la pelle. Ci-dessous, la vidéo face à Caen illustre bien les 2 visages du FC Sochaux Montbéliard, notre Janus du foot hexagonal.

      http://www.goalsarena.org/video/france-ligue-1/16-04-2011-sochaux-caen_de.html

      mardi 24 mai 2011

      M.U / Barça : avant-goût tactique

      Une chose est sûre: la finale de LDC verra bien l'affrontement des 2 équipes les plus fortes du continent, respectivement championnes d'Espagne et d'Angleterre. Quelles sont les clés de ce match et les duels à suivre? Telle est l'ambition de ce post.

      Côté Barça, peu d'incertitude : l'équipe se présentera dans son désormais mythique (et imité) 4 - 3 - 3. La seule inconnue concerne la titularisation d'Eric Abidal en tant qu'arrière droit mais qui demeure l'option la plus probable. M.U devrait reconduire son 4 - 4 - 2, qui a fait son succès cette année en LDC même si les inconnues sont, a priori, plus nombreuses. Footballistico parie néanmoins sur ce dispositif car il a donné de très bons résultats dans les tours précédent :
      - Rooney décroche entre les lignes et se trouve en support de "Chicharito" Hernandez,
      - le côté gauche est occupé par Park et Giggs, qui permutent et combinent souvent. La titularisation de Park permettra en outre d'offrir une opposition défensive de qualité face à Dani Alves.
      - Valencia, qui possède un volume de jeu impressionnant sera sans doute positionné à droite de l'attaque mancunienne (à moins que Nani ne lui soit préféré).

      Dans cette configuration, les clés du match sont les suivantes :
      1) M.U dominé numériquement au milieu : à moins de demander à Rooney de descendre très bas pour suivre Busquets quoiqu'il arrive, il est vraisemblable que le milieu catalan monte plus qu'à son habitude pour se défaire de ce marquage. Dès lors, l'avantage 3 vs 2 au milieu du terrain empêchera M.U de presser et il est vraisemblable que les diables rouges présenteraient alors une défense en 2 rangs de quatre assez reculée. Le défaut évident de ce dispositif est de donner plein de temps à Xavi et Iniesta sur le ballon pour darder des ballons millimétrés sur Messi & Co. Heureusement, ...le Barça va trouver en face de lui ce qui se fait de mieux en termes de défense centrale tant en terme de positionnement que de technique. Il est donc fort possible que Vidic suive Messi dans ses déplacements, pendant que Ferdinand, Evra et Rafael (ou O'Shea) combleront les trous. Il semble peu probable que les latéraux mancuniens jouent l'attaque tant leur rôle défensif sera primordial. Néanmoins, ce point est tellement critique qu'il pourrait convaincre Ferguson de passer en 4 - 2 - 3 - 1, avec Anderson prenant numériquement la place d'un des 2 attaquants.

      2) le flanc gauche mancunien. Alors que le côté d'une équipe est traditionnellement occupé par 2 équipiers (l'ailier et le latéral), la situation est plus riche à Manchester puisque Giggs retourne à ses premières amours, en occupant souvent la place d'ailier à la place du Coréen. Ce dispositif a eu tendance à très bien marcher et à dérouter les défenses, lorsque ces 2 joueurs ont été titularisés ensemble. Dans les phases finales, Giggs a ainsi marqué 1 but mais surtout délivré 4 passes décisives (et encore faut-il retirer le match retour à Schalke où le gallois avait été préservé) dans cette configuration. Cette menace est sérieuse car Dani Alvés n'offre pas toutes les garanties en défense. Problème pour Ferguson, si Giggs est précis et permute bien, il n'a pas la capacité à effectuer un pressing sur le milieu dans sa zone, Xavi... Et l'on se retrouve au point précédent.

      3) des avant-centres "entre les lignes". Rooney et Messi ont tous les deux tendance à décrocher pour venir dans la zone des milieux défensifs. Cela a pour effet de désorganiser la défense adverse ou, à défaut de l'étirer. Cependant les 2 petits génies en font une utilisation très différente :
      • Rooney oriente le jeu souvent latéralement, typiquement sur le côté droit (Valencia),
      • Messi tente ses "spéciales" (je pars en dribble tout seul) ou tente de trouver Villa dans la profondeur, qui plonge. De quoi perforer plus d'une défense, quoique...
      4) Les adaptations tactique du Barça. Guardiola devrait donc faire évoluer subtilement son organisation à défaut de son dispositif :
      • Busquets devrait jouer avancé. Plutôt que d'orienter le jeu depuis l'arrière entre Piqué et Puyol, il est vraisemblable qu'il s'avance pour éviter le pressing de Rooney. Dans ce cas, Abidal resterait positionné défensivement, ce qui aurait pour avantage corollaire de marquer continuellement la menace Valencia.
      • il serait également logique qu'Iniesta et Xavi jouent un peu plus excentré qu'à l'accoutumée, afin de distendre un peu plus le milieu Mancunien. 
      • enfin, il est vraisemblable qu'Alvès joue légèrement moins avancé que d'habitude ayant souvent 2 joueurs dans sa zone
      Conclusion : Une grande partie tactique, technique : Manchester avait un peu raté sa finale il y a 2 ans et aura à cœur de ne pas rééditer cette piètre performance. Les 2 coachs sont des fans de tactique mais feront une utilisation bien différente de leur science :
      - Ferguson dispose de plusieurs options tactiques et effectue une rotation importante de son effectif. Celle présentée ici nous semble la plus probable mais qui sait si l'écossais ne sortira pas un joker de sa manche.
      - Au contraire, Pep Guardiola demande à son 11 majeur de s'adapter subtilement à la tactique adverse sans modifier de fond en comble son dispositif. Au delà des équipes, ce sont donc bien 2 conceptions du rôle de coach qui s'affronteront samedi à Wembley.

      Un pronostic ? 1 - 0 pour M.U, but hors-jeu de Chicharito.

      dimanche 15 mai 2011

      Coupe de France : le jour de gloire d'Obraniak

      Le PSG a perdu son titre. Il peut encore tenter de se venger en empêchant Lille de réaliser le doublé avec la complicité de Sochaux mais les parisiens pourraient bien être les cocus de l'histoire : finaliste Coupe de France et 4èmede L1. Dur.

      Lille se présentait dans son 4 - 3 - 3 devenu légendaire. Seul Balmont manquait à l'appel, remplacé par Gueye. Paris affichait son dispositif "à l'extérieur" en 4 - 2 - 3 - 1. Bodmer se situant derrière Hoarau. Le match se déroula sur un rythme élevé avec un pressing assez haut d'entrée effectué par les 2 équipes. Lille ne parvenait pas à imposer son jeu, qui est souvent patiemment construit et très écarté. Les parisiens parvenaient bien à bloquer les côtés ou Debuchy et Beria ne parvenaient pas à déborder. Le dispositif parisien était de toute façon plus orienté vers la défense que vers l'attaque :

      - Bodmer parvenait à bloquer le jeu lillois en fondant sur Mavuba, le premier niveau de relance,
      - les latéraux parisiens, notamment Tiéné, montaient très peu. Terrorisé par Gervinho, le latéral gauche parisien est demeuré très prudent, ce qui a eu un impact sur le rendement offensif de Néné.
      - le duo Makélélé, Chantôme est resté très prudent,


      Offensivement, les parisiens ont tenté 2 chemins :
      - les longs ballons devant.Malheureusement, ni Giuly, ni Bodmer, ni Néné, n'étaient suffisamment proches de l'attaquant parisien pour comibner efficacement.
      - le côté droit. A la différence de Néné, le lutin parisien a occupé son couloir avec obstination. Lancé parfois par Chantôme avec un Ceara plus présent offensivement, le côté droit parisien présentait meilleure figue que le côté gauche.

      Petit focus sur Néné. A part quelques coups francs, jamais le brésilien n'est paru à son aise dans cette finale. Isolé sur son côté gauche, à cause du positionnement de Tiéné, il repiqua au centre afin de combiner avec Bodmer. Malheureusement, cette zone de jeu était encombrée et Gueye pouvait alors prendre en charge le brésilien.

      Changements

      Les changements furent décisifs dans cette finale et pas seulement à cause du coup de patte d'Obraniak. Paris fut obligé de remplacer Makélélé peu après la mi-temps : un changement poste pour poste. Garcia allait tout d'abord faire sortir Gueye (qui apportait peu offensivement) et faire descendre Hazard au milieu. Dans l'intervalle, Paris passait en 4 - 4 - 2 (Erding à la place de Bodmer). Lille faisait alors sortir Sow pour Obraniak, plus défensif, donc.

       En synthèse, le PSG avait changé de système mais Lille avait modifié sa tactique à système inchangé : Obraniak était plus avancé que Gueye et le milieu à 3 lillois pouvait prendre l'avantage au milieu sur un PSG, qui avait perdu un homme.

      Puis vint le coup franc.Il fut occasionné par l'arrière lillois le plus offensif, Debuchy. Ce qui vient après ne relève plus de la tactique mais du "on tente tout pour marquer un but".

      Conclusion : une défaite dure pour Paris. Lille a plutôt dominé la possession mais les parisiens ont sans doute eu les occasions les plus nettes, avant la 88ème minute. Les parisiens étaient déçus mais rendaient hommage à leur vainqueur. Car, tout le monde aime bien Lille : une équipe si sympa, un jeu si agréable: il va falloir apprendre à les haïr pour les battre.Sinon, la bande à Garcia va être un sacré compétiteur dans les années qui viennent.

      Qui sommes-nous ?

      Footballistico est un club d'amis dont le but est d'apporter un regard original et décalé sur le football. Une lampée de tactique, une pincée d'ironie, un peu d'économie du sport, une dose d'histoire et un glaçon de respect pour le rugby et l'Argentine, secouez et c'est parti pour un blog à la fois populaire et élitiste.

      Suivez nous aussi sur Twitter (footballistico)