
PSG : Que les gros salaires claquent la porte !
Si l’on a bien compris, TOUS les titulaires à l’exception de Landreau et Armand sont priés d’aller voir ailleurs. Pour cause de performance médiocre ou de coût sans rapport avec leur performance. Petite revue d’effectif avant dissolution :
- Rothen : y va se casser le blondinet ???
- Pauleta : toléré l’année prochaine mais s’il décidait subitement de prendre sa retraite sportive, on lui trouverait certainement un poste d’ambassadeur du club aux Açores.
- Kalou : transférable à n’importe quel prix du moment qu’on ne pays plus son salaire
- Mendy : transférable à n’importe quel prix du moment qu’on ne le voit plus toucher un ballon au Parc
- Rozenhal : pas mauvais mais pas franchement bon non plus, le tchèque sera échangé contre un petit chèque,
- Yepes /Rodriguez / Bueno : Le Guen, c’est pas Fernandez, pas de tafiole latino, place aux brestois comme Makélélé.
- Luyindula : comment prouver à un joueur qu’on l’aime bien sans l’augmenter d’un centime ?
L’OM : le calme avant la tempête.
Visiblement, on s’active en coulisse afin de trouver un remplaçant à Emon. En fait, la seule chose qui ennuie les dirigeants marseillais, ce sont les bons résultats obtenus par leur entraîneur, qui les empêchent de manier la hache avec jubilation, selon un tempo à 3 temps bien connus.
1) On vire l’entraîneur, jugé « pas au niveau »,
2) On fait le recrutement tout seul dans son coin entre Diouf, Anigo et…le porte-monnaie de RLD, afin de construire une « équipe compétitive »
3) On embauche enfin un entraîneur, qui débarque quelques jours avant la fin du mercato, amène en catastrophe 1 ou 2 joueurs.
Cela se finira en général dans le sang et les larmes avec un procès pour blanchiment et un entraîneur viré pour une cause sordide.
Cependant, cette année, même Ribery avec ses contacts au Real n’arrive pas à réveiller la saison des transferts marseillaise. Tout le monde semble suspendu au sort d’Emon, qui présente un bilan et un jeu flatteurs pour l’OM et qui semble même chercher à recruter malin, afin de réellement renforcer l’équipe. Nul doute qu’un tel comportement totalement atypique lui attirera des ennuis, et ce dès la première défaite en championnat ou en coupe d’Europe.
L’OL : le jeu de dupes.
Entre les billards tactico-financiers à 3 bandes Aulas-Plessis-Perrin, les cadres qui clament haut et fort leur envie de partir mais qui sont jugés « intransférables », les doutes existentiels de Coupet et la sempiternelle recherche de l’attaquant mythique (qui rappellerait l’âge d’or d’Anderson), décrypter la stratégie de recrutement Lyonnaise n’a jamais semblé aussi difficile et engendre des migraines tenances. La volonté farouche de négocier se mélange ici aux ambitions affichées de Ligue des Champions et à celle de déstabiliser les adversaires potentiels. A force de faire tout ça à la fois, l’OL se retrouve à négocier des indemnités de transfert microscopiques, tout en surenchérissant sur des joueurs médiocres mais clé dans le dispositif d’autres clubs et à prolonger des joueurs dont il ne veut plus mais qu’il espère ainsi vendre plus cher. Tout cela devrait également mal finir et créer quelques psychodrames.
Bref, l'année prochaine, les petits clubs peuvent espérer. Avec un peu de chance et si tout se passe mal pour les grosses écuries. Ils ont une chance de gagner le championnat.
Aristotelicien