Nous sommes sans doute à un tournant pour cette grande équipe qui a tout gagné pendant le règne de Pep Guardiola (14 titres dont 2 Ligues des Champions, 3 ligas et 2 coupes du monde des clubs).
Avec ce palmarès et avec la conception du jeu qu'il a promue, le Barça de Guardiola a pris place au firmament des grandes équipes de l'histoire au même titre que le Bayern , l'Ajax de Rinus Michel et le Milan d'Arrigho Sacchi.
Quels étaient les points communs de ces équipes?
- elles comptaient toutes de grands joueurs :
- Sepp Maier, Gerd Müller, Franz Beckenbauer pour le Bayern,
- Johan Neeskens, Ruud Krol et Cruyff por l'Ajax,
- Maldini, Gullit et Van Basten pour le Milan.
- elles comportaient un entraîneur, qui avait réfléchi au jeu, avait élaboré des principes et cherchait méthodiquement à les appliquer (Rinus Michel, Arrigo Sacchi et Udo Lattek)
- elles ont toutes à des degrés différents, apporter quelque chose au jeu et ont fabriqué le football que nous voyons aujourd'hui.
L'Ajax et le "football total" : même si Rinus Michel n'aimait pas le mot (qui lui rappelait la "guerre totale"), le "football total" lui est lié pour les siècles des siècles. Le principe est de faire sortir chaque joueur de son rôle prédéfini en l'incitant à l'initiative : un défenseur peut ainsi se retrouver à l'offensive et un milieu ou un attaquant à couvrir sa montée. Les joueurs doivent avoir une technique supérieure à la moyenne (notamment les défenseurs à une époque où ils sont encore largement sous-doués) et un sens de l'espace afin de combler les trous laissés par leurs partenaires. L'Ajax joue en 4-3-3 avec un génie devant, Cruyff, libre de se promener sur tout le front de l'attaque. Cela ne vous rappelle rien ? En outre, Michel inaugurera la ligne défensive haute : dès la perte de balle, le "back four" se projette devant pour couper les opportunités de passe des équipes adverses. En terme historique, l'Ajax, entraîné par Michels puis par Stefan Kovacs, qui pérennisera les enseignements du maître hollandais, remportera 3 coupes d'Europe en 1971, 1972 et 1973. C'est surtout la seconde qui marquera les esprits. Opposés à l'Inter et à son fameux catenaccio, les bataves dominent toute la rencontre, inaugurant un changement d'époque.
Le Bayern Munich. Historiquement, les allemands sont considérées comme l'équipe la moins innovante des 3 citées ici. Pourtant, ils allièrent la célèbre combativité germanique avec un style très cohérent et une capacité à faire partir les attaques de derrière. Avec Franz Beckenbauer, le rôle de libero était né, de meneur très reculé. Un joueur créatif n'hésitant pas à s'aventurer devant pour distribuer le jeu et porter le danger. L'un des avantages de cette formation était la capacité des bavarois à supporter la pression ou à prendre un tournure plus offensive, simplement en changeant le rôle de Beckenbauer. L'équipe, jouait en 4-3-1-2 et l'objectif principal dans les 25 derniers mètres était d'approvisionner Gerd Müller en ballons dans la surface. Outre Beckenbauer, Hoëness et Rumennigge, notamment, s'y employérent. Le Bayern représente une équipe qui a construit un système autour de ses 2 principaux atouts en en tirant le meilleur. Les victoires des bavarois sont moins franches que celles de l'Ajax alliant talent tactique et esprit germanique.
Le Milan AC : C'est peut-être l'équipe qui a le plus influencé le football moderne. Jeune entraîneur sans expérience, Sacchi imposa à ses joueurs une discipline très forte, basée sur quelques principes :
- le 4-4-2, bien sûr, la marque de fabrique du Milan AC. C'est le dispositif qui permet d'occuper le mieux le terrain,
- Les 2 lignes du Milan AC sont très proches afin d'empêcher l'adversaire de trouver de l'espace,
- le pressing haut. Milan presse comme un bloc en envahissant la moitié de terrain adverse
- Le jeu sans ballon : le Milan s'entraîne sans ballon dans une espèce de ballet, afin de coordonner les mouvements, notamment pour mettre les adversaires hors-jeu.
Guardiola s'est bien sûr inspiré de ces 3 équipes en y ajoutant sa patte.
- A l'Ajax, il a pris son système de jeu et bien sûr la capacité des joueurs à dépasser leur rôle,
- "Piquenbauer", qui a emprunté au grand joueur allemand ses montées destructrices,
- le pressing haut au Milan AC, dépassé puisque dès la perte de balle, les blaugranas se jette sur les milieux adverses.
- le jeu intriqué de passes et la possession associée, qui est à la fois un dispositif offensif et défensif. Les passes remplacent même les centres. Ce jeu n'a pu se construire qu'au fil des ans et des exercices au centre d'entraînement
- le culte de Guardiola pour les miliex de terrain : à certains moments, son équipe comptait 7 milieux. L'entraîneur catalan pensait que ces joueurs sont mieux à même de gérer l'espace et d'assurer la domination de la possession.
- le jeu sans avant-centre. Même Si Cruyff se promenait librement sur tous le front de l'attaque, Messi a porté plus loin le rôle de l'avant-centre. En décrochant, il assure la supériorité catalane dans la zone du milieu et crée des brèches dans l'arrière-garde adverse.
Footbalistico
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